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Vous aimez nos petits Bishounen du mangas Naruto ? Sasuke / Sakura ne vous convient pas ? Venez faire d'eux des ninjas ...Différents ^-^ ...
 
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 Le Ninja et Le Samouraï

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Amano Yoshitaka
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Amano Yoshitaka


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MessageSujet: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyVen 11 Aoû - 17:07

voilà, un petit truc qui va faire une vingtaine trentaine de page je pense^^
SACHEZ CEPENDANT QUE LES ********* SONT POUR PASSER D'UN GROUPE A UN AUTRE
Sur Kakashi Le Ninja et Le Samouraï Kakashi21mi0 et un certain IkuoLe Ninja et Le Samouraï Ikuomigamywb9


Le Ninja et le Samouraï

Dans un village reculé, au cœur du monde, reposait un jeune samouraï d’une vingtaine d’années tout au plus. Allongé dans un lit, à même le sol, recouvert d’un drap blanc de neige, entièrement en étoffe du pays, son visage doux laissait apparaître un magnifique sourire, alors que ses lèvres murmuraient un nom. Celui d’un ninja qui lui avait sauvé la vie, celui du Cros Blanc de Konoha. « Sakumo », ne cessait-il de prononcer durant son sommeil.
Pourtant, bien que la lune fût rouge, tel le sang versé au combat, rien ne faisait partir son sourire. Son visage d’ange était celui d’un jeune homme du nom de Ikuo Migamy, âgé de 23 ans, dont la sœur cadette était Takei Migamy, 19 ans, celle-ci amoureuse de Ryuu Nobutada, le premier Samouraï du village, celui que tout le monde respectait, et qui n’était autre que le meilleur ami d’Ikuo, étant lui âgé de 32 ans.
Ikuo n’était pas mauvais combattant, mais était plutôt réputé pour son calme et son sens de l’honneur, que par sa force et sa résistance au cours d’un combat. Toujours vêtu en habit de cérémonie, Ikuo parcourrait souvent les terres alentour du petit village. Ne comptant qu’une centaine de villageois, ils étaient heureux et ils prospéraient, tandis que d’autre, bien plus puissant et nombreux, perdaient tout. Bien que le simple groupe du maître Kik-Garo fût puissant au sein du continent, il n’en restait pas moins qu’il se faisait discret.
Le jeune Samouraï ouvrait lentement ses yeux au son gracieux des voix d’enfants partant pour leur apprentissage matinal des coutumes de leur village. Perdant son sourire, passant une main sur son front, se rappelant alors de son rêve, du souvenir du Cros Blanc de Konoha, Ikuo repoussa le drap et se leva. Prenant le temps de se laver et de se vêtir convenablement, il entendit les sabots des chevaux marteler le sol à toute allure, aussi, les samouraï du maître avait du revenir. Se hâtant, fin prêt, il sortit de sa maison et, sur le bord du sentier, s’inclina à leur arrivé. Voyant une monture de plus avec un homme attaché sur son dos, le samouraï s’avança vers ses confrères, non seulement pour les aider, mais aussi pour en apprendre davantage sur ce prisonnier de guerre contre les ninja du village de Konoha.
Il était vrai qu’Ikuo avait était ami avec eux, qu’il les avait plus d’une fois aidé en remerciement à Sakumo Hatake, mais de là à entrer en conflit avec son propre village, non, il ne le pourrait pas. S’approchant du cheval de l’inconnu, il l’aida à descendre, en le tenant menacer avec son couteau à la gorge. Katana prêt à servir, il le soutenait pour ne pas qu’il tombe. Seulement, Kik-Garo n’était pas revenu, seul son destrier était présent, et seul le général de l’armée l’était aussi.
Si le maître était mort au combat, alors il avait eu une excellente mort, mais s’il avait perdu, alors il n’aurait pas supporté sa défaite et se serrait ôté la vie, comme tout samouraï le ferait pour leur empereur. Encore une fois, si le maître était mort, cela voudrait dire que les prétendants auraient à s’affronter pour devenir le maître, et protéger le village.
Pourquoi Ikuo n’était pas partit en guerre, pourquoi n’avait-il pas pu protéger son maître, son père ? Kik-Garo Migamy était maintenant mort, et bien qu’il soit son fils, il en valait de son devoir de juger, de jauger qui serait le futur maître de son village maintenant.
Alors, observant le jeune homme qu’il tenait entre ses bras, le samouraï se rappela du visage du maître Hatake. Il lui ressemblait étrangement, ce ninja. Etait-il de sa famille ? Son fils peut-être… Il ne savait pas, et à vrai dire, pour le moment, cela n’était pas de grande importance, il lui poserait des questions plus tard, lorsqu’ils seront chez lui, à l’abri de tous les regards, à l’abri de ceux qui aimeraient connaître le sort du prisonnier. D’ailleurs, quelle serait sa sentence ? Que devait-il lui réserver ?
Regardant autour de lui, il remarqua Ryuu descendre de sa monture et se diriger vers eux. Lui et le prisonnier ne pouvait bouger, pour le moment tout du moins, et Ikuo le savait parfaitement. Aussi ne tenta-t-il rien qui puisse mettre leur vie en danger. Il n’aimait pas la violence, mais appréciait les bonnes vieilles discussions entre adulte responsable.
Alors que toutes les femmes, et que tout les autres samouraïs les regardaient, Ryuu, dans un sourire ironique, et un regard pourfendeur, s’adressa à Ikuo, comme il s’adresserait à un prisonnier :
- Garde-le avec toi. Sache que Kik-Garo est mort tué par lui. Il était presque seul contre nous tous. Maintenant, fais-en ce que tu veux, je m’en fiche. Mais je ne veux pas le voir traîner ici sans toi. Est-ce clair Ikuo ?
- Vos paroles sont aussi limpides que l’eau de la rivière maître Nobutada. (Lui avait-il répondu dans un calme qui lui était propre.)
- Parfait. Alors occupe-toi de lui. Et n’oublie pas de préparer la réunion des prétendants au titre de maître du village.
- Il en sera fait comme il vous sierra.
- Bien… Excellent même… Je me retire chez moi.
Sans un mot de plus de la part des deux hommes, tous les villageois se retournèrent vers leurs occupations. Mais Ikuo ne savait si vraiment il devait encore faire confiance à Ryuu. Ses paroles avaient été redoutable, et le fait qu’il lui « ordonne », quelque part, de s’occuper personnellement de cet inconnu, de ce prisonnier ne lui plaisait pas, bien qu’il ne le fasse remarquer à personne.
Se tournant vers sa demeure, il aperçut sa jeune sœur, Takei, se diriger vers l’habita du samouraï Nobutada. Il n’alla pas à son encontre, sa sœur était assez grande pour être maître de ses actions, et puis, il devait se charger de panser les plaies de ce ninja de Konoha.


Dernière édition par le Sam 2 Sep - 16:59, édité 2 fois
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Amano Yoshitaka
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyVen 11 Aoû - 17:09

Le Ninja et Le Samouraï Kakashi24yz9
Marchant doucement jusque dans sa salle, il déposa le jeune homme sur un tapis, sa tête relever par un drap de soie bleuté. Agenouillé auprès de lui, il se releva pour chercher un petit saut dans lequel il verserait de l’eau tiède. Il ramena également des tissus stériles pour panser les blessures. Elles étaient nombreuses, mais il savait soigner les gens. Aussi, prêt de lui, se tenait une boite de bois dans laquelle reposait du matériel médical.
Retirant ce qui restait des vêtements du ninja, Ikuo observa courtement l’étendue des entailles du aux combats qu’il avait mené. Le jeune homme serrait les dents, et laissait s’échapper quelques gémissements de douleur. Ikuo n’en n’aurait pas pour longtemps, mais il lui fallait penser à la situation de cet homme.
Secouant sa tête, il afficha un sourire bienveillant à l’égard du dit prisonnier, avant de commencer à le soigner en toute simplicité, avec des plantes, avec du tissu, mais cela s’était toujours avéré efficace, alors pourquoi changer de méthode ? Avec son couteau, le samouraï avait étendue une plaie pour mieux la fermer, bien que cela ait fait souffrir son invité.
Après ce moment qu’il ne passa qu’à aider l’homme ressemblant à Sakumo, Ikuo se leva et partit s’occuper des vêtements de cet étranger. Sa sœur était revenue, et avait voulu s’en charger, mais il avait refusé.
- Tu pourrais vraiment être une femme de maison. Tu fais tout toi-même. Pense que je vie avec toi mon frère, et que je suis une femme. Ce n’est pas à un samouraï de faire le ménage, la cuisine, ni même de laver et repriser des vêtements, surtout ceux d’un ennemi.
- Ce n’est pas mon ennemi. Peut-être le vôtre, mais pas le mien.
Elle lui avait parlé doucement, et lui, avait répondu paisiblement. Il aimait sa sœur, mais il voulait pouvoir se débrouiller tout seul. Quant elle ne serait plus là, comment fera-t-il ? Pour lui, c’était important. Et il devait le faire seul.

Après trois heures à s’occuper des vêtements de l’homme, il revint à son chevet et les déposa à ses côtés, tout en le regardant avec douceur. Bien sûr, ce qu’il se demandait été le nom de cet étranger, mais plus encore, le nom de son père. Il venait de Konoha, son bandeau frontal le certifiait, mais Sakumo lui était d’un village proche, celui de la feuille.
Ikuo resta donc à regarder cet homme pendant un certain temps, tout en humidifiant un tissu qu’il déposait sur le front du ninja. Après un certain laps de temps, le prisonnier fini par se réveiller, ou tout du moins, il ouvrit les yeux. Son visage refléta vite une douleur quand à la gravité de ses plaies. Ikuo le garda allongé au sol, le retenant en posant faiblement sa main sur son torse recouvert par le drap bleuté.
Puis, souriant, il lui adressa un signe de tête, avant de vouloir se lever. Retenu par la main du samouraï, ce dernier resta alors assit aux côtés du ninja. Ils ne dirent rien pendant quelques instants, avant que l’invité ne demande faiblement mais toutefois de façon audible :
- Où suis-je ? Et… qui êtes-vous ?
- Vous êtes à Homa, village du maître Kik-Garo Migamy, mort pendant l’assaut contre Konoha. Et… Je me nomme Ikuo Migamy, fils du maître.
- Kakashi… Hatake Kakashi, Juunin de Konoha… C’était donc vrai…
- Quoi donc ? (Lui demanda doucement le samouraï)
- La bataille contre vos samouraïs, notre victoire et… ma capture…mmm… Ma tête… (Finit-il en posant son index et son majeur contre sa tempe)
- Oui… Hum… Je… Je vais devoir vous donner un vêtement plus discret que le vôtre et, nous allons marcher ensemble dans les rues. Maître Nobutada me l’a gentiment quémandé. En somme, vous ne devez pas arpenter seul les ruelles d’ici. Je dois toujours vous accompagner.
- … Je vois… Très bien…
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyVen 11 Aoû - 17:10

Le Ninja et Le Samouraï Kakashi26hl2
Il souri avant de lâcher la pression de ses doigts contre sa tempe. Kakashi soutenait le regard d’Ikuo en laissant apparaître un doux sourire avant de retirer la main de son hôte de son torse. Le jeune samouraï se leva et, avant que Kakashi n’eu le temps de le suivre, il lui ramena un kimono simple.
L’aidant à se vêtir, lorsque ce fut fait, il prit dans ses bras les vêtements du ninja Hatake, qu’il était sûr maintenant, était le fils de Sakumo, même si à cette époque il était jeune, il s’en souvenait fort bien, et allait pour les ranger, lorsqu’il croisa le regard de Kakashi, sans son bandeau de Konoha.
Il se stoppa et le fixa intensément. Comment pourrait-il résister à un tel regard soutenu, à une telle expression de calme et de complicité ? Il ne le pouvait, ce n’était pas dans sa capacité actuelle. Vraiment, cela lui était impossible, tout du moins, à ce moment précis.
Souriant néanmoins à Kakashi, il se retourna, souffla lentement, et partit déposer ses affaires dans un meuble. Levant ses yeux sur l’armure y reposant, c’était celle de son grand père ; pas une seule égratignure, pas une poussière, rien, elle était parfaite, comme elle l’avait toujours était, comme son grand père en avait toujours prit soin au combat. Elle n’avait pas bougé depuis longtemps, mais il en prenait soin comme s’il s’agissait de sa propre survie. Ikuo savait qu’un jour, elle lui reviendrait de droit. Il était le dernier de sa famille du côté de son père, mais du côté de son oncle, Katsu, 44 ans, il possédait trois cousin et une cousine, bonne a marier, puisqu’elle avait 22 ans.
Il était vrai qu’il savait ce qu’il était, et même, il l’avait dit à son père, qu’il n’aimerait personne d’autre que Sakumo, bien qu’étant relativement jeune, bien que disant que les filles étaient toutes plus belles et plus gracieuses les unes que les autres. Son père, Kik-Garo l’avait tout d’abord mal prit, puis il s’y était accoutumé, mais il avait eu confiance en son frère. Il avait eu une bonne conscience.
Dans la pièce à côté, Kakashi observait avec calme la décoration. Puis ayant remarqué un bandeau de samouraï, il se le noua autour du front, descendant sur son œil gauche, lequel possédait un Sharingan. Il ne supporterait pas de l’avoir constamment à nu. Attendant le retour d’Ikuo, il s’assit en tailleur, les yeux fermés, écoutant les voix des enfants et des femmes, mais aussi, prêtant attention à ses blessures, et à la façon dont elles avaient été soignées.
Ikuo revint rapidement, toujours vêtu de son costume de cérémonie. Avec un sourire aux bords des lèvres, il regardait Kakashi méditer. C’était quelque chose que le jeune samouraï faisait souvent, bien que là il n’en n’avait pas le temps. Tapant deux fois dans ses fines mains, le ninja se releva lentement et soutenait son regard avec calme, mais un certain questionnement, que ne discernait à première vue pas le maître de cette demeure.
Sortant tous les deux, Ikuo passa en revue tous ceux qui les dévisageaient. Ils ne semblaient pas aimables et disposés à parler avec les deux hommes. Ces derniers se dirigeaient vers la demeure principale du maître du village, lequel n’était hélas plus de ce monde.
Arrivé, ils entrèrent. On les fit s’asseoir, l’un à côté de l’autre, car nul homme ici présent ne souhaitait se placer aux côtés d’un ennemi, d’un homme qui tua maître Migamy. Le samouraï Nobutada fit alors son entré, comme beaucoup d’autre avant lui. En face du fils du maître du village, Ryuu restait droit et fier, attendant les paroles du jeune fils de maître Kik-Garo. Elles ne se firent pas attendre :
- Aujourd’hui, comme beaucoup le savent, mon père est mort. En somme, tous les prétendants au titre de maître du village se retrouvent ici présent, prêt à donner leur honneur et leur vie dans l’épreuve qui est imposée lorsque le maître n’a pas choisi son successeur.
- Maître Migamy était un homme de droit. Il aimait le contacte.
- Il est vrai, maître Nobutada, mon père était un homme de droit et de règles. Pour lui, la discipline, l’honneur et l’honnêteté étaient synonymes de grandeur. Hors, l’épreuve qui vous sera imposée consiste à survivre et à arriver le premier en haut de la montagne entourant notre village.
- SEULEMENT ?! (S’étonna l’assemblée)
Mais, ce qu’ils ignoraient, était qu’il fallait survivre parmi des ninja du village, et des samouraïs entraînés pour cette épreuve, mais aussi, qu’il fallait faire preuve d’un sens de l’esprit de groupe élevé. En somme, celui qui arriverait le premier, et qui aurait prit soin d’aider les autres serait le maître du village.
Kakashi n’avait rien dit, mais il l’avait comprit, surtout de la façon dont Ikuo l’avait laissé sous entendre. Cela lui paraissait d’une évidence à toute épreuve. Et pourtant, beaucoup ne l’avait pas comprit sous cet angle. Se levant, comme toute l’assemblée, le ninja et le samouraï partirent vers la forêt, là où commencerait l’épreuve. Même si Ikuo se faisait enlever, où devait s’absenter, l’épreuve se ferait, et le juge serait son oncle, Katsu, obligatoirement un membre de la famille Migamy, précédente chef de Homa.
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Amano Yoshitaka
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyVen 11 Aoû - 17:13

Ikuo regardait avec insistance le visage de l’enfant du Juunin de Konoha, lequel avait été considérait comme Sanin. Un sourire aux lèvres, il n’osait rien lui dire, de peur peut-être de l’ennuyer quelque part. Mais d’un autre côté, il aimerait que se soit maître Hatake, comme il voulait l’appeler, qui parle le premier, qui engage un sujet de conversation. Soudain :
- Tu te poses beaucoup de question. N’est-ce pas Ikuo Migamy ? (Demanda Kakashi sereinement tout en continuant de marcher dans la forêt, les mains dans les poches)
- Oui… Je… Je voudrais savoir qui était ton père ? (Bien qu’il en soit sûr, il voulait l’entendre de la bouche de son camarade de l’instant)
- … Le Croc Blanc de Konoha était mon père… Sakumo Hatake de son nom… Pourquoi ?
- Parce que je le connaissais… L’on dit de lui qu’il s’est suicidé après une mission ?
- Oui… (Affirma le ninja en baissant sensiblement les yeux)
- Je suis désolé… Je n’aurais peut-être pas du…
- C’est du passé… C’est fini maintenant. Il faut savoir passer à autre chose. (Le coupa Kakashi en souriant sincèrement)
- Bien… Mais… Aussi… J’aimerais…
Sans qu’il n’ai eu le temps de prononcer les derniers mots composant sa phrase, ils furent attaqués par des ninja de Konoha. Ils étaient sans doute venus chercher Kakashi, sachant qu’il avait été fait prisonnier ici même.
Posant ses mains sur les pommeaux de ses deux katanas, Ikuo se tint prêt à défendre sa vie. Kakashi se manifesta et regarda avec froideur, ce qui lui arrivait uniquement lors des combats, ses alliés. Placé entre eux et Ikuo, il le protégeait quelque part, comme lui l’avait fait envers son peuple.
Mais les Juunin de Konoha ne semblaient pas avoir prévu de ne pas se battre, et ils avaient pour ordre de tuer un certain Ryuu, un samouraï membre de ce village. Aussi, ils avaient ordre de raser le village entièrement, pour ne laisser aucun témoin gênant. Alors le jeune samouraï aux côtés de Kakashi mourrait aussi.
Levant les lames vers ses ennemis, Ikuo prépara un Jutsu. Kakashi se demandait comment un samouraï pouvait connaître les Jutsu ninja, mais en repensant à sa phrase : parce que je le connaissais, il comprit que son père, Sakumo Hatake, avait du lui enseigner l’art du ninja, en outre ce que le maître Migamy son père avait du lui apprendre sur l’art du samouraï. Souriant, il s’écarta et laissa faire Ikuo. Après tout, c’était son combat. Son Jutsu fin prêt, une sorte de flamme immense entoura le samouraï, puis se dirigea droit vers les Juunin ; lesquels surpris durent se séparer pour ne pas se faire toucher.
Kakashi profita qu’ils furent éloignés pour prendre le bras d’Ikuo et l’emmener à travers les bois à l’abri de ses « collègues » de Konoha. Ils coururent longuement, main dans la main pour ne pas se perdre de vue, à travers les arbres. Sautant de branche en branche, il ne fallait pas ralentir la cadence, ils étaient bon pour les semer.
Mais alors que ce fut fait, un homme leur barra la route. Un autre de Konoha visiblement. Il tenait ses mains jointes, et regardait Kakashi avec un certain regret. Ce dernier sortit deux kunai et se positionna en défense plus qu’en attaque. L’homme en face de lui devait être l’un de ses amis. Ils échangèrent un regard soutenu avant de se lancer l’un contre l’autre dans un combat vif.
Le Juunin portait des coups simples mais efficaces, quant à Kakashi il esquivait et semblait préparer un Jutsu. Lequel, Ikuo l’ignorait, mais ce qu’il savait été que cette technique devait être puissante, comme tout bon Jutsu. Etait-ce le sien ?
Sûrement. Kakashi fit plusieurs mouvements avec ses mains, les joignants, les éloignant, croisant et décroisant ses doigts, pour finalement positionner une main, paume vers le sol et une, tranche vers son visage, index et majeur joint. Des éclairs l’entourèrent, puis finalement l’on l’entendit dire : « chidori ». Son adversaire serra les dents et s’éloigna aussi vite qu’il pouvait. En effet, cette technique vise la mort de l’ennemi, elle n’est faite que pour tuer, pour découper l’adversaire en morceau.
Le Juunin Hatake stoppa son chidori et, regardant Ikuo paisiblement, souri avant d’interpeller l’homme qui venait de prendre la fuite. Celui-ci revint avec méfiance, et finalement, s’assit sur une racine sortant de terre, à proximité du samouraï et de Kakashi. Le jeune samouraï Migamy s’avança lentement vers ce ninja et, avec amitié et calme, s’assit à ses côtés, en écoutant le chant du vent entre les feuilles des arbres.
Soupirant, les deux ninja observèrent l’unique samouraï présent avec eux. Ce dernier posa ses yeux sur une colombe étonnement blanche. Tendant sa main, elle vint s’y réfugier. Les deux hommes furent étonnés, mais aucun n’osa dire le moindre mot, bouger ne serait-ce que d’un millimètre, de peur peut-être de perturber cette atmosphère étrangement paisible et gracieuse. De même, un rayon de soleil vint pénétré l’épaisse couche de feuillage et se poser dans la toute petite clairière, caché des branchages, pour donner encore plus de magie et de chaleur à cet instant.
Le Ninja et Le Samouraï Fort000zw1
Il faisait relativement doux, et tout semblait être en parfaite osmose avec Ikuo, ce jeune samouraï, responsable d’un village, gérant de toute chose, mais aussi, parfait ami de la nature, du moins, à première vue. Le vent souffla une légère brise qui vint rappeler aux trois hommes leur mission ; l’un de protéger le fils de Sakumo, l’autre de ramener son ami, et le troisième de retourner à Konoha pour dire que le chef du village était mort.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyVen 11 Aoû - 17:17

La colombe s’envola suite à la brise, et le jeune homme la tenant posément dans le creux de ses mains la fixa s’éloigner doucement, une main tenant sa chevelure bleue platine. Se tournant ensuite vers ses nouveaux compagnons, du moins, c’était là sa pensée envers eux, il leur offrit un sourire plein d’attention avant de prendre la parole :
- J’aimerais que nous ne restions pas ici. Il s’avèrent que sinon, nous nous retrouverons pris au piège par le village samouraï voisin. Notre village ennemi, qui plus est.
- Tu as entendu Iruka, il faut que nous nous dépêchions. (Fit le Juunin en souriant à son ami qui le fixait depuis un moment déjà)
- C’est bien à toi de me dire ça… Mr j’arrive toujours en retard. Hein Kakashi ?
- J’ai au moins des excuses moi. (Renchérit-il en faisant un signe de silence au deux autres)
Oui, autour d’eux il devait y avoir au moins une dizaine de guerrier, et pas des plus mauvais, ce qui signifiait vitesse, calme et réflexion pour les trois amis. Mais, vue sous l’angle où ils se trouvaient, il fallait aussi prévoir la réaction de leurs poursuivants, ainsi que leurs intentions. Alors, ils étaient peut-être prit entre deux feus, ce qui ne serait pas à négliger. Il faudrait faire preuve de beaucoup d’attention pour comprendre et apprendre de leurs futurs adversaires.
L’odeur de brûler arriva rapidement aux narines des trois compagnons. Ils se regardèrent et comprirent alors toutes les intentions de leurs ennemis, qui étaient de les amener à un point précis, au bord d’une des montagnes, et de les faire chanter par la suite, pour apprendre la position des troupes des ninja mais aussi des troupes de Homa.
Ils leur fallaient faire extrêmement rapidement et aussi être d’une immense précision, sans quoi ils seraient perdu et contraint de rejoindre la position voulu par leurs adversaires. Se regardant un court instant, les trois hommes sautèrent sur les branches des arbres les plus haut pour observer l’étendu du feu. Ils étaient presque encerclés, et un chemin était tout tracé devant eux. Ils ne devaient pas y aller, ce serait se jeter tête la première dans le piège tendu, à moins d’avoir l’intention de faire croire à leur mort, tout en sachant comment se sortir de ce guet-apens.
Ikuo tourna ses yeux vers son village, son regard fut triste, mais en même temps, déterminer à ne pas les trahir. Aussi, prit-il les deux mains de ses compagnons en les emmenant proches, très proches des flammes.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 12 Aoû - 15:53

Les deux ninja n’arrivèrent pas à cerner pourquoi il les emmenait par là, mais se laissèrent guider. Après tout, il devait connaître son pays et ses ennemis par cœur, alors ils pouvaient lui laisser sa chance.
Une fois face aux flammes, ils se stoppèrent tous les trois. Ils n’avaient pas étaient suivit, et c’est là ce que voulait Ikuo. Après tout, les ennemis croyaient qu’ils rebrousseraient chemin en arrivant devant les flammes. Mais il ne fallait pas, ils devaient continuer d’avancer.
Le samouraï jeta un regard triste envers les deux ninja et, avant qu’ils n’aient le temps de dire le moindre mot, Ikuo posa ses mains presque contre les flammes, et dans une langue que ne connaissait ni Iruka, ni Kakashi, le feu diminua d’intensité là où ils se trouvaient. Comprenant, les ninja avancèrent entre les flammes, sans se brûler trop gravement. Ikuo lui, prit une immense inspiration et lâchant son emprise en même temps qu’il passait, il sentit la présence d’une femme continuant de bloquer les flammes. Ca ne pouvait être que sa sœur… Mais comment, et pourquoi elle ?
Non, ce n’était pas son charisme, et elle se trouvait maintenant devant eux. Alors qui ?
Levant leurs yeux, les trois hommes tombèrent nez à nez sur le visage doux d’une femme. Elle avait un regard triste voyant le bandeau d’un des hommes, et surtout, la tenue d’Ikuo, enfant du village Homa, ennemi du village Tonada, village de quelque millier de samouraï du niveau de maître Nobutada.
Elle avait une longue robe, un chapeau étrange et surtout, un symbole bien étrange sur sa tenue. Il ressemblait vaguement au sceau que possédait Ikuo. Mais il n’y fit pas attention, il n’eut pas le temps. La femme n’appela pas ses hommes, étrangement. Elle fit plutôt signe aux trois compagnons de se hâter pour quitter les lieux, en souriant posément à Ikuo.
Ils ne se le firent pas dire deux fois, et coururent vers Konoha. En toute hâte, Ikuo réussit à glisser au creux de l’oreille de la jeune femme un merci tendre.

Finalement, ils posèrent leurs pieds devant les portes de Konoha. Iruka et Kakashi eurent un large sourire. Seulement, vêtu comme il l’était, le Juunin Hatake se ferait regarder étrangement. Aussi il attendrait la nuit pour retourner à l’intérieur des murs, s’occupant par la même occasion d’Ikuo.
Iruka, quant à lui, entra, et, échangeant un sourire complice avec Kakashi, se fondit dans la foule. Le ninja et le samouraï restèrent assis contre le mur d’enceinte sans dire un mot, Kakashi lisant un livre, et Ikuo posant ses yeux sur le corps parfait de son camarade. De la même façon qu’il avait aimé Sakumo, il aimait Kakashi. Souriant, le jeune invité de Konoha se leva et, dos à celui qu’il se disait aimer, posa ses yeux dans l’infini du ciel, avant de parler :
- J’aurais aimé te demander si je pouvais vivre à Konoha… Car dans mon village, personne, en fait, ne m’apprécie, car ils disent que je suis trop fragile pour un samouraï. Il est vrai que je n’aime pas me battre en tout temps, pour quelque raison que se soit mais…
- Chuuuuut… (Lui fit Kakashi en posant son index devant sa bouche, souriant et hochant la tête)… Tu sais Ikuo… La vie est faite pour tous, même si des fois, elle ne sourit pas à chacun de nos pas. Elle reste capricieuse, et c’est pour ça que nous l’aimons. Monotone, nous nous en plaindrions, mouvementé aussi, de peur de mourir, mais en fait, nous l’aimons, quoi qu’elle soit, quoi qu’il nous arrive. Alors, si tu veux vivre à Konoha, viens y vivre, mais ils ne seront pas plus aimants envers toi. N’oublie pas que tu es un samouraï entrant dans un village de ninja. Comprends-tu ?
- Oui, je crois.
- Tu crois ? (Continua le ninja en étouffant un rire amusé) Alors si tu crois, je vais t’aider à t’intégrer le plus vite possible. Je testerais ton niveau, et tu seras avec Iruka et moi. Tu ne risques absolument rien, sauf peut-être de tomber sur des femmes te trouvant des plus magnifique…
Kakashi rit alors de bon cœur, lâchant Ikuo. Il fini par baisser les yeux, et, rangeant son livre, siffla. L’on vit un ninja sur le mur d’enceinte leur lancer des vêtements de Konoha. Puis, les ramassants, Kakashi en offrit au jeune homme, remerciant d’un signe de tête ce Juunin.
- Je te dois bien ça… Tu m’as soigné et protégé… Sois le bienvenu à Konoha.
Finit-il par lui dire en lui tendant les vêtements, et l’un des bandeaux de Konoha. Il semblait persuadé qu’Ikuo ne pouvait être en dessous de Chuunin. Peut-être même était-il du niveau de Juunin… Ou mieux pour eux, peut-être serait-il considéré comme Sanin. Il ne savait pas, et pour le moment, ils devaient juste entrer et se présenter au Kage, lequel accepterait ou non la place du jeune samouraï dans leur rang. Un samouraï se battant pour des ninja, pourrait toujours être utile pour comprendre les stratégies ennemies.
Entrant tous les deux dans le village, vêtu tel deux ninja moyen de Konoha, ils avancèrent vers le ramen-service, où devait sans nul doute les attendre Iruka. Il tenait ses promesses, et ayant assuré à Kakashi, en l’espérant de tout cœur, que s’il revenait indemne de sa mission, il lui paierait un plat de nouille ramen, comme il le faisait souvent pour Naruto, un jeune homme très… excité.
Arrivé au ramen-service, Iruka les attendait en souriant largement. Il était soulagé que son ami aille bien, et heureux qu’il est été soigné. Regardant les deux hommes, posant ses yeux sur le nouvel invité de Konoha, il leur fit signe de venir s’asseoir.
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Amano Yoshitaka
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 12 Aoû - 15:53

- Alors Kakashi, comme toujours ? (Commença Iruka)
- Comme toujours mon ami… Et toi Ikuo ?
- Des traditionnelles s’il vous plaît… Et, si vous pouviez obtenir un saqué, je vous en serai grès. (Fit-il en s’inclinant avant de se poser sur une chaise)
- Ok, je vais voir si je peux t’obtenir ça. Euh, Kakashi, n’oublie pas d’aller voir le Kage après notre repas… Il n’est pas très rassuré de ne pas avoir de tes nouvelles. Tu sais, tu es l’un des meilleurs, il serait dommage de te perdre… Si tu vois ce que je veux dire.
- Pose tes fesses et arrête de me charrier Iruka. J’ai eu peur, comme tout le monde…
Sa voix était grave, et ses paroles sincère, ce qui étonna Iruka, mais il ne le lui fit pas remarquer. Il savait que Kakashi ne se confiait pas souvent, alors il l’écouterait, comme toujours, il serait là pour lui, comme il l’avait toujours était jusqu’à maintenant. Les amis c’est être là lorsque l’on en a le plus besoin.
Ikuo regardait avec attention les lèvres de Kakashi, de peur peut-être de ressentir sa tristesse en soutenant son regard. Mais la peur, le samouraï ne la connaissait que trop bien, pour l’avoir affronté des centaines de fois au cours des nombreuses batailles. Peut-être est-ce pour cela que, cette fois-ci, il n’était pas avec son père. Mais il l’a perdu. Même avec lui, il savait qu’il n’aurait pu éviter sa mort. C’était écrit entre les lignes de sa main. Et il avait déjà perdu toutes les personnes qu’il aimait, alors, il ne lui restait plus que son père, et tous seraient morts. Il aimait sa sœur, mais il ne voulait pas s’attacher trop à elle, de peur de la perdre aussi, comme Ryuu, son meilleur ami… Ikuo avait peur de perdre toutes les personnes qu’il aime. Alors il savait ce que représentait la peur, en toutes les circonstances.
Cependant, Iruka, ne voulant pas voir son ami triste, repris sur un air de jovialité et de complicité :
- Toi, peur… ? Arrête Kakashi… Le grand Hatake Kakashi aurait peur ?
- Oui Iruka… J’ai eu peur… Peur de perdre la vie sans avoir pu vous aider en quoi que se soit… Je suis désolé… (Continua le Juunin sérieusement)
- Je vois… Je te paye de l’alcool Kakashi… Mais ne te noie pas dedans. N’efface pas tes mauvais souvenirs dans l’alcool.
- Promis. Et de toute façon, je ne l’ai jamais fait, pourquoi le ferais-je maintenant ? (En souriant ironiquement à son ami, et en lançant un regard amusé envers Ikuo)
- Mouai… Bon, j’vais chercher les nouilles.
Regardant le jeune homme partir vers le comptoir, Kakashi effaça son sourire niait et baissa les yeux. Son cœur battait, et lui faisait atrocement mal. Comme s’il avait un couteau dans sa poitrine qui s’enfonçait plus profondément encore. Un couteau qu’il ne pourrait sans doute jamais retirer. Il avait mal, et savait pertinemment pourquoi. Il l’avait en fait déjà fait, se saouler, pour oublier la perte de son père, parce qu’il avait eu peur. Mais finalement, grâce à Iruka, il s’en était sortit. Il l’avait aidé, soutenu, et était resté avec lui, tant qu’il ne se sentirait pas bien. C’était l’unique raison pour laquelle il partageait la même chambre, parce que sans ça, Kakashi serait depuis bien longtemps dans un monde noir, seul… Sans paroles, sans mouvement…
Ikuo regardait Kakashi en essayant de comprendre, il aurait voulu pouvoir savoir ce qui lui arrivait, comme à Sakumo, mais il n’avait pas pu, et il ne pourra pas, à moins d’oser engager une conversation des plus calme avec lui, en déviant un sujet, en comprenant qui il est, ce qu’il fait, et pourquoi il le fait. Prenant une grande inspiration, Ikuo laissa ses lèvres s’arquer en un doux sourire, avant de poser son regard dans celui de son ami.
- Kakashi ? (Demanda-t-il alors faiblement)
- Qui a-t-il ?
- Eh bien, j’aimerais que nous parlions de nous. Apprendre à te connaître… Si bien sûr…
- … (Soupirant, Kakashi regarda Iruka, son ami, venir vers eux, et prendre la parole à sa place)
- Tu sais Ikuo. Kakashi n’aime pas parler de lui. Déjà qu’il ne le fait qu’une fois par an envers moi, si il te racontait sa vie, fait moi signe… (Affirma le Juunin joyeusement)
- Je vois, je comprends… Je comprends parfaitement Iruka… … … Kakashi… (Fini-t-il par souffler pour lui-même)
- Iruka… Parfois… J’aimerais que tu ne te mêles pas de mes affaires. Je dis, à qui je veux, ce que je veux. Comprends-tu mon ami ? (Dit Kakashi pour son camarade de Konoha)
- Très bien Hatake Kakashi…
Iruka avait dit cela en baissant son regard, et sur un ton de sincérité, quelque chose qui ne lui arrive que rarement, lorsque cela s’impose finalement. Il avait dans ses mains les plats, et aussi, le saqué qu’avait demandé Ikuo. Les posant sur la table, comme il s’assit sur la chaise en face de ses amis, Iruka commença à manger, sans lever les yeux vers Kakashi. Il venait de comprendre son erreur et l’envie de son meilleur ami de ne pas parler de ce qui venait de lui arriver dans ce village de samouraï, où seul Ikuo, ce jeune inconnu savait vraiment ce qu’il s’y était produit.
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Amano Yoshitaka
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 12 Aoû - 15:55

Le Ninja et Le Samouraï Iruka01gd1
Kakashi, de son côté, faisait de même, et aucun mot ne sortait de sa bouche, autant que de celle de l’autre Juunin. Cette ambiance était lourde et lugubre, presque déplaisante pour lui, mais il ne voulait pas se confier à Iruka. Pas cette fois-ci. Le ninja en avait assez de lui annoncer ses problèmes, comprenant parfaitement que ça l’ennuyait plus qu’autre chose, et qu’il avait bien assez de ses propres problèmes, sans qu’en plus il ne doive s’occuper de ceux de son ami.
Ikuo, quant à lui, ne mangeait pas. Les mains jointes, il prenait le temps d’observer les alentours, savoir si quelqu’un voulait ou non leur faire du mal. Il y eu un doux souffle de vent, et Iruka leva ses yeux vers Ikuo, le regardant doucement, sans vraiment lui vouloir de mal. Croisant leur regard, le Juunin de Konoha et le samouraï de Homa se fixaient tranquillement, leur mot n’étant plus nécessaire pour se comprendre, seul l’échange d’un regard suffisait à ce moment.
Ikuo ne cherchait pas à faire de mal à Kakashi, et pourtant, il savait qu’en ayant voulu en apprendre plus sur lui, c’était ce qu’il venait de faire. Alors, il avait encore échoué. Lui qui voulait que tous puisse être heureux sans aucun problème, venait de faire beaucoup de peine à un homme qui lui était cher, dans la mesure où celui-ci était le fils de Sakumo Hatake, grand ninja, considéré comme l’un des ninja légendaires du village du feu.
Reposant tous les deux leur regard sur leur bol de nouille ramen, ils se souhaitèrent bon appétit, et tous mangèrent paisiblement, sans plus qu’aucun mot ne soit dit durant le repas.

Une fois qu’ils eurent fini de manger, les trois hommes dirigèrent leurs pas vers les habitations du village. Peu après, ils arrivèrent devant une immense demeure. Sans doute celle du Kage de ce village, le Kage d’un village ninja étant le chef du village.
Les trois jeunes hommes entrèrent lentement, parcourant les couloirs immenses et calmes, pour finalement se retrouver devant une grande porte, et devant un homme, sans doute un autre ninja. Iruka fit savoir qu’il s’agissait là du secrétaire, en quelque sorte, du Kage. Il les annonça, et ils eurent le droit de voir le Kage, malgré l’heure tardive.
Entrant, ils saluèrent, Ikuo aussi, le maître du village, avec beaucoup de respect. Ce dernier se leva et un sourire se posa sur son vieux visage sage. Il dit alors d’une voix douce d’où l’on ressentait un fond de vieillesse tout de même :
- Bienvenu à toi jeune homme. Et bon retour chez nous Juunin Kakashi Hatake.
- Merci maître Kage. (Dirent alors les deux Juunin)
- Merci infiniment maître. (Fit Ikuo en s’abaissant devant lui, plus bas encore que les deux Juunin, par respect pour le Kage, et aussi, par respect pour les deux ninja)
- Bien… Parfait Kakashi. Je suis fière de vous, et vos élèves le seront sûrement. Je vous ai fait remplacé durant votre absence de trois mois tout de même.
- Pardonnez-moi. Mais, le maître de Homa est décédé…
- Et le village a était complètement rasé Seigneur. (Affirma un homme assit en tailleur sur le sol, souriant)
- Rasé ?! (S’étonna alors Ikuo)
- Cela vous pose-t-il un problème jeune homme ? (Lui demanda alors le Kage)
- Non… non… Aucun… je… Pardonnez mon impolitesse. (Fini Ikuo en baissant les yeux)
- Bien. Tout est parfaitement organisé. Y’a-t-il des survivants ? (Continua le Kage)
- Oui, ils sont au nombre de sept. Cinq hommes et deux femmes.
- Faites les entrer Juunin.
- Oui maître Kage.
- Pour en revenir à nous, qui est ce jeune homme Kakashi ?
- Il se nomme Ikuo Migamy. Il est le fils de l’ancien dirigeant de Homa, et c’est lui qui m’a pansé mes plaies, et m’a aider à m’enfuir. Il aimerait devenir ninja de Konoha. Avec votre permission. Je vous le recommande, et prend sur moi toutes les fautes qu’il commettra.
- Je vous trouve sûr de vous Kakashi. C’est donc un samouraï… Bien, si vous vous portez garant, j’accepte de le mettre à l’épreuve. Iruka, Kakashi, vous testerez ses aptitudes.
- Bien maître Kage. (Firent les deux hommes en étant rassuré de la réponse du Kage)
Alors qu’ils venaient de finir leur conversation, le ninja de l’instant entra de nouveau avec les survivants, attachés et bâillonnés.
Lorsque Ikuo les vit, il eu un soupir de soulagement qui émana du fond de sa gorge. C’était là sa sœur, son ami Ryuu, son oncle, ses trois cousins et sa cousine. Il les regarda un long moment avant de s’avancer vers eux, à la surprise de tous. Personne ne connaissait les liens qui unissaient ce petit samouraï à ces prisonniers. Lorsque l’un des hommes, un de ses cousins, sentit la main d’Ikuo sur son visage, il eu un regard implorant, un regard triste et heureux à la fois.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyDim 27 Aoû - 15:47

Mais il ne savait alors pas qu’Ikuo avait eu de la chance d’être ici, encore en vie qui plus est. Le jeune samouraï lâcha alors le visage de son cousin et, levant ses yeux vers le Kage, lui demanda une faveur :
- Maître Kage du village caché du feu, permettez-moi de vous demander de laisser ces personnes en vie.
- Pourquoi le devrais-je ? (Lui demanda-t-il alors, étrangement platement)
- Pour la simple et bonne raison qu’ils sont de ma famille.
- Mais ils sont également de notre village ennemi.
- Maître Kage, je vous en prie, ils ne feront rien contre votre village. Je vous en donne ma parole, en temps que fils légitime du maître de Homa.
- Je refuse. Votre vie ici tient à votre bonne conduite, et à la responsabilité de Kakashi Hatake. Je ne peux me permettre de laisser libre des samouraïs sans surveillance. Le refus est catégorique jeune Ikuo Migamy.
- Puis-je alors savoir ce qui leur arrivera ?
- Vous pouvez. Juunin, annoncez-lui leur sentence.
- Pour ce qui concerne l’éventuel chef du village de Homa, il mourra des mains du Sanin du village. Pour son épouse, elle sera banni, et pour les autres ils seront tous mis à mort par les Juunin de Konoha. (Fit le Juunin qui avait annoncé les survivants et qui les avait amené)
- La… mort… ?
Ikuo se laissa tomber de douleur, à genoux, face aux ninja et au dirigeant de Konoha. La main sur son cœur, sa souffrance était grande. Lui qui espérait la survie de sa famille, il les verrait tous mourir, et sa sœur, sa chère sœur se ferait exilé.
Takei avait peur, tout autant que les cousins d’Ikuo. La cousine elle, le prenait comme un honneur de mourir des mains d’un des Juunin du village du feu. Quant à l’oncle, il avait un sourire posé et plein de tristesse pour l’acte que ferait les Juunin. Quelque part, il les plaignait de devoir le tuer. Ils comprendront leur erreur, mais malheureusement, ne pourront y remédier. Ryuu avait un regard lointain, et des larmes se formaient doucement dans ses yeux, en sachant que la seule femme qu’il n’ait jamais aimée soit exilé et condamné à ne jamais revoir son grand frère, tout autant que de voir l’homme qu’elle aime mourir sous ses yeux.
Kakashi ne pouvait rien faire, et ses bras le long de son corps vinrent effleurer l’épaule d’Ikuo.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:36

Peut-être pour le rassurer quelque part, ou alors tout simplement lui demander pardon. S’excuser de ne pouvoir strictement rien faire pour sauvegarder la vie de ses amis. Mais Ikuo n’y prenait pas garde, tout ce qui l’importait en cet instant était de savoir le moment où ses amis auraient leur sentence d’accomplie, connaître l’endroit, pour tenter de sauver leur vie, de préserver leur liberté.
Le jeune samouraï maintenant accepté ninja devrait faire appel au savoir du Juunin Hatake pour avoir une chance infime de pouvoir libérer ses amis, sa famille à vrai dire. Ses yeux posés sur le sol, ses pensées tournées vers l’homme dont il protégerait bien plus que la vie, Ikuo n’avait aucune idée de ce qui allait lui arriver.
La mort de son oncle signifierait l’arrivait des dragons ancestraux aux portes du village du feu, village qui lui donnerait la mort. En outre, il n’avait aucun droit de le dire, car s’il le faisait, ses enfants ne pourraient jamais trouver la mort, et seraient voués à une souffrance éternelle. Mais en même temps, il ne voulait pas qu’Ikuo ait des problèmes, étant donné qu’il l’a toujours aimé comme un fils. Sa décision était partagé, il ne savait quoi faire, et aussi, pensait que, si l’un des Juunin le tuait, la malédiction s’abattrait sur lui. Katsu prit alors la parole posément :
- Maître du village caché du feu, nommé ici bas Konoha. Je vous prierais d’exaucer la requête d’un futur mort. J’aimerais voir mes enfants mourir. Je souhaiterais qu’ils soient tués avant moi.
- … (Le maître Kage fut étonné mais lui répondit avec noblesse)… Il en sera fait comme vous nous l’avez sommé.
- Je vous en serais éternellement reconnaissant… *Mes fils et ma fille n’auront ainsi aucune malédiction, même si un père ne devrait pas à avoir a enterrer ses enfants…* (Finit-il par dire pour lui même)
Ikuo, Kakashi, Iruka et le troisième ninja furent surpris par la demande de Katsu, mais pas même son neveu n’osa s’interposer, pensant qu’il avait sans nul doute une bonne raison de vouloir agir de la sorte. Le regard de cet homme, de ce grand samouraï se posa dans celui de son neveu, lequel le tint longuement avant de poser ses yeux vers ses cousins.
Des larmes se formèrent dans les yeux du samouraï de Homa, et, avant que quelqu’un n’eut pu dire quoi que se soit d’autre, il quitta la pièce en courant, se dirigeant aveuglément dans les rues de Konoha, à la recherche d’un coin des plus tranquille et inoccupé pour pleurer toutes les larmes de son corps.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:37

Il fini par se heurter à un jeune homme blond, avec un regard plutôt jovial mais semblant irrité par cette soudaine rencontre. Ne disant pas un mot, n’en n’ayant pas le temps, ce ninja regarda l’homme courant s’éloigner. Il fini par se dire qu’il valait mieux qu’il le suive, et pour cela, Naruto avait une petite astuce. Soupirant, car il était partit voir Iruka Sensei, le jeune Chuunin se lança à la suite d’Ikuo.
Finissant par arriver dans la forêt aux alentours de Konoha, Naruto s’arrêta contre un arbre, car il savait qu’il avait prit de l’avance sur Ikuo, connaissant parfaitement les environs. Se posant calmement contre un arbre, un Katana entre les mains, celui que lui avait remis un homme qu’il sauva durant une mission, il attendait patiemment cet homme qu’il ne connaissait pas.
Ikuo continuait de courir à travers les rues bondées de monde de Konoha. Il pleurait en même temps, mais ne prenait pas la peine de regarder autour de lui, voir si quelqu’un s’inquiétait éventuellement de son sort. Ses pas le conduisirent vers la sortie du village et, lorsqu’il fut en vue de la forêt, il leva les yeux vers cette dernière. Passant une main sur ses yeux pour sécher ses larmes, il regarda la nature paisiblement. Remarquant un homme adossé contre un arbre, il prit la peine de s’avancer vers lui en souriant, comme pour lui cacher une éventuelle peine, que, mis à part lui, Iruka, Katsu et Kakashi, personne ne connaissait.

Arrivant doucement vers le jeune garçon, Ikuo posa une main sur son épaule pour l’interpeller et lui montrer qu’il était là. Reconnaissant le jeune homme qu’il avait bousculé une minute plus tôt, le samouraï s’inclina respectueusement devant Naruto tout en s’excusant.
- Je suis désolé, pardonnez-moi de vous avoir heurter durant ma course tout à l’heure. J’aurais sûrement du faire plus attention.
- T’inquiète pas va. Je n’t’en veux pas. Au fait, j’m’appel Naruto, et je suis le futur Hokage du village.
- Ikuo Migamy, je viens du village de Homa, et je suis le fils de l’ancien chef, mort contre Kakashi Hatake. Je suis maintenant membre du village du feu, Konoha no kuni. (Répondit lentement le samouraï)
- Ha ! t’es du village des samouraïs ? (S’étonna Naruto)… Euh… Bienvenu à Konoha alors. (Fit-il tout joyeux de la situation) Tu veux que je te montre un truc ?
- Pourquoi pas. (Enchaîna Ikuo plus jovialement)
- Alors regarde.
La voix de Naruto remonté le moral à Ikuo, mais alors que ses pensées se tournaient vers Kakashi, il observa attentivement les gestes de Naruto et, le voyant exécuter un Jutsu, sourit gracieusement. Il savait approximativement ce qui allait suivre, et pourtant, ne bougeait pas, tout en restant attentif au moindre geste de son interlocuteur.
Le jeune Chuunin exécuta différent signe avec ses mains, et finalement fini en disant « Sexy Jutsu ». Une fumé l’entoura et Naruto réapparu aux yeux du fils de Kik-Garo en femme dénudé. Un sourire se grava sur le visage du samouraï, mais en l’approchant, il hocha la tête et fini par rire aux éclats.
S’excusant auprès de Naruto, avec lequel il fit plus ample connaissance, il le quitta lorsque le soleil se sentit partir. Les deux jeunes hommes rentrèrent dans l’enceinte de Konoha et se quittèrent là, l’un pour retrouver ses amis, l’autre pour retrouver sa famille. L’heure de la sentence approchait, il le sentait, car son oncle l’appelait depuis un certain temps déjà, au travers de son chakra.
Accourant devant une salle, il remarqua que Kakashi et Iruka s’y trouvaient déjà, en compagnie du Kage. Avançant lentement, sans se faire entendre, il s’approcha du Juunin Hatake et, posant ses yeux sur les condamnés, laissa un soupire triste sortir du fond de sa gorge. Le ninja lui passa son bras autour de ses épaules, pour le rassurer, mais, voyant ses cousins et sa cousine prêts à se faire tuer, ses yeux devinrent brillants, proche, à nouveau, de verser des larmes.
Katsu observait lui aussi la scène, et dès la mort de ses enfants, il pourra annoncer ce pourquoi il tenait tant à les voir mourir, pour leur éviter cette malédiction, et ce pourquoi il ne vaudrait mieux pas pour le village qu’il meurt de leur main. Ikuo ne savait pas, son oncle ne le lui avait jamais dit. Cependant, il se doutait de quelque chose de ce genre, car son oncle était du genre à sacrifier sa vie pour sa famille. Ce qui étonnait beaucoup sa femme, morte depuis quelques années déjà.
Katsu était un grand samouraï, respecté de beaucoup.
Un homme entra dans la pièce et susurra au creux de l’oreille du Kage que le Sanin était parti en mission de la plus haute importance, et qu’il ne pourrait pas revenir pour tuer Ryuu Nobutada, ou sûrement pas. Le chef le fit comprendre à Kakashi, lequel, en temps que Juunin de haut rang, devrait se charger de le faire, s’il advenait qu’effectivement, le Sanin ne revienne pas.
Ainsi, Harunoyuki Tsuka était partit en mission, et ne reviendrait pas avant longtemps. Celui dont le cœur était insondable, que même son cousin et sa famille ne connaissaient pas, venait encore de partir pour une mission qui en valait de la survie du village du feu.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:39

Le Ninja et Le Samouraï Harunoyukitsuka00vk4Le regard de ce ninja était, dit-on, impossible à cerner, et aussi lointain que l’horizon. Il était aimé, craint, respecté et admiré pour son talent, sa perfection d’action, mais aussi il était envié pour sa puissance. Pourtant, peut savent et sauront ce qu’il a enduré, ce qui l’a amené à devenir Sanin, ce par quoi il était passé pour l’être, et ce qu’il a affronté pour empêcher une catastrophe. Même ceux en qui il a le plus confiance ne le savent pas, autrement dit, même Amano Yoshitaka, son petit cousin, ne le sait pas. Ils n’ont que deux ans de différence, et pourtant, on croirait qu’ils en on plus, tant Harunoyuki prenait soin de son cousin, ou plutôt, de son petit frère, comme il aime à l’appeler depuis un certain temps, se considérant l’un comme l’autre être frère.
Ikuo n’avait absolument pas entendu les paroles échangées entre les trois hommes, et à vrai dire, il portait plus d’importance à la vue de sa famille proche de la mort qu’à tout autre chose. Les bras croisés, serrés contre lui, se mordant la lèvre inférieure, il attendait avec anxiété que la sentence soit mise en action.
Katsu restait impassible, et pourtant, en le connaissant mieux, l’on saurait sa peine, si immense soit elle. Il ne pourrait pas la cacher, mais préférait voir dignement ses enfants mourir. Sa fille, de 22 ans, restait fière et droite, sachant pertinemment, ayant compris l’action de son paternel. Quant au trois fils, ils avaient peur, et cela se lisait sur leur visage.
Ikuo regardait la scène, impuissant, tout autant que Kakashi et Iruka.
Les Juunin étaient maintenant rassemblés devant les condamnés. Armes en main, ils attendaient l’ordre d’exécution. Mais au moment où le Kage allait pour leur donner l’ordre, une explosion se fit ressentir ; si puissante qu’elle mit à terre tous les hommes, ou presque. Seul le ninja Hatake restait debout, en pleine réflexion. Il semblait ne pas avoir était affecté par la secousse, et pourtant, elle était puissante. Mais ses yeux restaient figés sur les corps des prisonniers. Pourquoi, que lui passait-il par la tête ? Avait-il un plan quelconque, ou alors, tout simplement, était-il dans ses pensées, cherchant à savoir d’où provenait le tremblement ?
Après dix secondes d’hésitation, Kakashi se tourna vers la porte, regardant les autres se relever et, faisant un signe à Iruka, se faufila dans la ville, à la recherche de l’origine de toute cette agitation. Il fini par arriver devant une immense créature, ressemblant plus à un serpent géant qu’autre chose. Les souvenirs se bousculèrent alors dans sa tête, et un seul mot, ou plutôt, un seul nom sortit d’entre ses lèvres, du fin fond de sa gorge « Horoshimaru ». Puis, les yeux fixés sur cette bête mystérieuse, il prit entre chacune de ses mains, un kunai.
Iruka le rejoignit rapidement, suivit de très prêt par Ikuo, nouveau ninja et jeune samouraï. Les deux compagnons se groupèrent autour de Kakashi, arme en main, en position défensive, et restant prêts à contrôler cette créature. Mais ce qu’ils ne savaient pas, était que cette chose était le Sanin le plus puissant, l’un des anciens, que personne ne réussit à vaincre, celui répondant au nom d’Horoshimaru, reconnu précédemment par Kakashi Hatake.
Ikuo avait ses mains sur ses Katana et, avant qu’il ne puisse faire le moindre geste, Kakashi se plaça entre lui, Iruka, et ce serpent gigantesque. Ce dernier avait un regard de supériorité, et dans un lent sifflement, se transforma en un homme, dont les cheveux étaient longs et noir, tout comme son regard, à la peau pâle, et aux lèvres arqués par un sourire narquois.
Kakashi ne bougeait pas d’un centimètre, et se tenait droit, sans fléchir un seul instant, étant le seul à avoir déjà, seul, affronté Horoshimaru. Les yeux figés sur cette personne, il attendait un geste offensif, aussi futile soit il, pour pouvoir le lui reprocher, lui, le Kage du village du son.
Horoshimaru eu un rire strident, avant de s’avancer lentement vers les trois ninja. Il secoua sa tête, et s’exprimant avec une pointe d’ironie :
- Vraiment, à vous trois, vous pensez pouvoir me vaincre ? Comme c’est touchant. Vous me faites pitiés les enfants.
- Tais-toi ! (Lui lança alors Kakashi) Cesse tes pitreries, et dit-nous ce que tu viens faire ici.
- Ce que je viens faire… Tu ne le sais pas ? (Son regard se posa alors sur Ikuo)
- Laisse-le tranquille.
- Son père, ton père, et maître Mizuki avaient presque réussit à me tuer. Je ne veux pas que cela recommence, surtout pas Kakashi Hatake. Sachant que Mizuki a une fille et un garçon, que tu connais de ton enfance. Sachant que cet enfant, ce samouraï de rien du tout, ce petit Migamy, n’est autre que le fils du samouraï étranger. Quant à toi, dois-je te rappeler que tu es le fils du Croc Blanc de Konoha ? Du Juunin considéré comme Sanin ? Je ne pense pas le devoir.
- Le… Samouraï étranger ? (S’étonna Ikuo, ne connaissant pas la légende de sa famille)
- Oui mon grand, le samouraï étranger. Celui qui voulu, comme Mizuki, allier ninja et samouraï. Remarque, Mizuki, avec Sakumo, avait presque réussit… Mais bon, il fut tué par sa propre famille je crois.
Sur ces termes, et avant de pouvoir prononcer une phrase de plus, un kunai se figea dans l’épaule d’Horoshimaru, et un ninja posa pied devant le groupe que formait Kakashi, Iruka et Ikuo. Relevant les yeux sur son adversaire, ce ninja eu un sourire posé et à la fois provocateur. Arme en main, il s’élança vers ce Kage du village caché du son, lequel du esquiver, prit au dépourvu.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:40

Revenant prêt des trois hommes, passant sa main dans les cheveux à la façon d’un vainqueur, il fit une tape sur l’épaule de Kakashi, puis observa longuement Ikuo avant de dire :
- C’est toi que je cherchais.
- Haruno… Tu es revenu ? (Lui dit alors le ninja Hatake)
- Non, je suis resté en mission… Bah oui, regarde par toi-même Kakashi, soit pas idiot. Iruki, ça me fait plaisir de te revoir aussi. Tu ne veux pas aller me chercher quelque chose à boire ? (Continua Harunoyuki, Sanin du village, avec ironie) Et toi gros malin, ça fait une semaine que je te cherche, et je te trouve là, dans Konoha. Ce n’est pas très sympa pour moi, tu sais que j’ai fait des efforts en acceptant de devoir te ramener ici ? Enfin… Au fait, pourquoi ce débile d’Horoshimaru est là ? J’ai raté quelque chose ?
- … (Kakashi sourit en baissant les yeux avant de lui répondre, tandis qu’Iruka partait chercher du quoi désaltérer son altesse le Sanin du village) Haruno, je te présente Ikuo Migamy. Il est des nôtres maintenant. Quant à Horoshimaru, je ne sais pas. Il disait qu’il ne voulait pas risquer de se faire battre et qu’il voulait s’en prendre à Ikuo.
- JE SAIS ! C’est pour ça que je devais le ramener au village, et qu’ON m’a confié la mission. En fait, ils ont vue que j’étais le meilleur. (Son air de grand, et aux chevilles gonflantes reprenait souvent le dessus, mais, s’il ne le faisait pas, c’était que quelque chose n’allait pas) Alors, bon. Je vois qu’il va bien. Vous ne devriez pas rester là… (Finit-il sur un ton très sérieux)
- Haruno… Qu’est-ce qui ne va pas.
- Lui.
Il montrait du doigt Horoshimaru qui se relevait sans aucune blessure. C’était impressionnant, et Ikuo ne savait pas vraiment quoi faire.
Kakashi resta sur place, resserrant sa prise sur ses kunai, attendant un signe d’Harunoyuki. Ce dernier ne bougeait plus, il ne le pouvait pas. Horoshimaru avait finalement plus d’un tour dans son sac, et il semblait avoir plus d’un allier également, lesquels bloquaient psychiquement et grâce à cela, physiquement, le Sanin de Konoha. Ils étaient une dizaine, tous cachés dans les arbres, sur les toits des maisons…
Le Ninja et Le Samouraï Ninja01at5
Kakashi se prépara alors, découvrant son Sharingan, à lancer son chidori. Seulement, Ikuo le devança, alors que ses camarades pensaient qu’il resterait dans l’ombre, de peur peut-être de se faire capturé, il préparait en fait son Jutsu. Des flammes l’entouraient, et semblaient vouloir se propager sur les ennemis. Ikuo s’avançait lentement, le regard perdu dans l’horizon. Il n’était plus vraiment là, mais en même temps, son chakra s’étendait à des kilomètres à la ronde. Le grandissant à chaque seconde, il affrontait, il soutenait le regard d’Horoshimaru.
Prenant le temps de lui articuler quelque chose que personne n’entendit, il lança son Jutsu « la flamme du ciel » et des milliers de flammes entouraient leur adversaire, lequel du faire une retraite anticipée. Ikuo arrêta alors l’effusion de son chakra, et, souriant, se laissa tomber à genoux sur le sol, sous le regard de Kakashi et d’Harunoyuki.
Les ninja fidèle au Sanin Horoshimaru prirent également la fuite, de peur peut-être d’une quelconque représailles. Mais pendant leur fuite, l’un d’eux laissa sur le sol une arme aux pieds du Sanin du village caché du feu.
Alors qu’Iruka revenait paisiblement, il aperçu Ikuo sur le sol, Kakashi à ses côtés, et Harunoyuki pensif. Déposant doucement sur le sol le saqué, il s’avança vers eux, calmement, en ne disant pour une fois aucun mot, se doutant pertinemment qu’Horoshimaru avait du être repoussé, et que le chakra qu’il avait ressentit, devait être celui du jeune samouraï. Iruka mit au courant Haruno de la situation, des prisonniers, de leur sentence, et de celle de Ryuu Nobutada, devant être tué par le Sanin.
Harunoyuki laissa son regard se poser sur Kakashi et Ikuo, puis, d’un signe de tête, tourna les talons et partit, très certainement chez lui. Ses pas étaient las, pour une fois, son regard ne se portait pas sur les jeunes femmes ou les jeunes hommes célibataires ayant besoin de réconfort. Non, ses pensées étaient vraiment trop importantes pour qu’il ait le temps de consoler quelqu’un, surtout qu’il savait. Il savait ce qui était en proie à se produire sous ses yeux, et aussi, que lui, sans qu’il ne le veuille, et son cousin, y seraient mêlé, d’une façon ou d’une autre.
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Amano Yoshitaka
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:42

*** *** *** *** ** * ** *** *** *** ***

Amano lui était avec un groupe de Chuunin, qu’il devait entraîner pour leur survie. L’explosion, en quelque sorte, du chakra du jeune samouraï le surpris, et, tout en en tenant compte, il continuait l’apprentissage de ses élèves.
Le Ninja et Le Samouraï Amanoyoshitaka00tk2
Fermant les yeux, ses trois Chuunin lui tinrent alors les bras, et, souriant, il les félicita. Il avait finalement perdu, étant déconcentré par le chakra, lequel il ne connaissait alors pas. Son bandeau de Konoha tomba alors à ses pieds, et ses élèves s’écartèrent, très étonnés.
Amano garda un sourire posé et, les rassurants en leur passant ses bras autours de leurs épaules, ramassa son insigne du village du feu, avant de lever les yeux vers le ciel et d’affirmer qu’aujourd’hui, l’entraînement était terminé, ne souhaitant pas leur dire ce qu’il avait ressentit, et ce qu’il allait faire.
Laissant une longueur d’avance sur son petit groupe, il se dirigea quant à lui vers la demeure de son frère, car il devait savoir quelque chose, Haruno savait toujours beaucoup de chose. De plus, il était inquiet. Amano avait ressentit la présence du Sanin Horoshimaru, et il avait entendu dire qu’il était extrêmement puissant. Alors, la peur l’avait quelque peu gagnait, et comme pour ne pas suffire, il avait localisé son grand frère proche de lui, se battant même, et ceci l’avait fait se déconcentrer.
Ayant perdu tout ses parents, lesquels, il ne le sait pas, lui avaient sauvé la vie, il ne lui restait plus qu’Harunoyuki, Ishigo et son oncle et sa tante. C’était devenu sa seule famille. Il n’avait plus rien d’autre.
Maintenant, il aimerait pouvoir devenir Sanin, être considéré comme Sanin, pour faire plaisir à son cousin, enfin, à son grand frère, pour être aussi fort que lui, tout du moins, il espérait pouvoir le faire. Il savait qu’Haruno serait fier de lui s’il pouvait devenir Sanin, mais, il savait aussi qu’il s’inquièterait encore plus. Déjà que, lorsqu’il a des élèves, il lui dit toujours qu’il ne pourra jamais en faire de bon Juunin, ou de bon Chuunin, qu’il n’est pas fait pour enseigner, cependant, l’entraînement qu’il lui a fait subir lui laisse penser tout le contraire. Amano sait qu’il peut le faire, et qu’un jour, il pourra prouver à son grand frère que lui aussi à beaucoup de courage.
En fait, Amano ne se bat que rarement, même face à Haruno, il ne s’est jamais réellement battu. De même pour passer son épreuve de Juunin. Le combat n’est pas son point fort, à ce qu’il laisse entendre, lui serait plutôt du genre à avoir une longue conversation et à paralyser son adversaire, sans que se dernier ne le remarque. Tout dans la discrétion, tel un ninja fidèle.
Mais, ce que personne ne sait, et ce qu’il n’a jamais montré à son cousin, est le fruit de son entraînement en solitaire. Lorsqu’il avait des missions, il revenait toujours à l’heure, mais tout le monde, sauf le Kage, croyait qu’il revenait en retard. Seul le Kage de Konoha connaît vraiment Amano. Lui seul sait, à peu de chose près, la puissance véritable de ce jeune Juunin au combat, il connaît son véritable chakra, son Jutsu maniant aussi bien le feu de Konoha que l’eau de Kiri. Seul le Hokage sait tout ou presque d’Amano.
Ce dernier préférant voiler à son cousin ses missions secrètes, celles que lui confit le maître de Konoha sous sa demande, celles qui mettent à chaque seconde une vie en péril, celle qui demande la plus grande des vigilances et le plus grand des sacrifices. Ces missions qui ferait, au grand jour, de chacun, un Sanin respecté.
Seulement, cela fait une année maintenant qu’Amano agit de la sorte, disant à Haruno qu’il part simplement entraîner ses élèves dans les monts sacrés. Affirmant purement qu’il part en voyage d’affaire, ou dans des petites missions, qu’il accomplit tout de même, pour pouvoir le prouver à son grand frère.
En réalité, Amano était donc plus fort que ce que tous pensaient, il maîtrisait ainsi l’eau et le feu, ayant fait plus d’une mission dans Kiri, ayant déjà rencontré Momochi Zabuza et son allier, ce ninja caché, lequel il trouvait plutôt gracieux d’ailleurs. Ses combats, du peu qu’il en faisait, se terminaient toujours en sa faveur, qu’il use ou non de ses armes, préférant les Wakizashi au kunai.
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Amano Yoshitaka
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:45

Le Ninja et Le Samouraï Amanoyoshitaka02qk1
Avant de retrouver son cher cousin, il fit un rapide détour chez lui, histoire de se changer et de se vêtir à son aise. Une veste simple, noir, un t-shirt ample, blanc, le collier de son père et comme toujours, les cheveux à peine coiffés, simplement sa main passez entre, pour estimer qu’ils sont suffisamment bien ordonnés.
Marchant calmement dans les ruelles de Konoha, il fini par tomber nez à nez avec une jeune femme cherchant quelqu’un. Lorsqu’elle le vit, elle lui sauta dans les bras en criant son nom. La déposant, il passa sa main gauche dans ses cheveux en la regardant étonné, ne se rappelant absolument pas qui elle était. La jeune femme eu un sourire amusé et, lorsqu’elle prononça son nom, il ria avec elle.
Lui faisant comprendre que lui cherchait son cousin, la jeune Juunin lui affirma qu’il était rentré chez lui, la tête relativement basse, et qu’il devait être dans ses pensées. Amano la remercia et s’en retourna par où il désirait aller au départ, soit la demeure de son cousin.
Arrivant devant la demeure d’Harunoyuki, le Juunin retira ses chaussures et, entrant en frappant sur une des portes coulissantes, à « sa » manière, il leva les yeux, les tourna sur les murs, les posant de temps en temps sur les meubles. Rien ne changeait, depuis toutes ses années durant lesquelles il n’était pas revenu, rien n’avait bougé. Affichant un sourire, il se dirigea vers la cuisine, personne. Fit un tour à la salle de bain, personne. Passa par la chambre de son cousin, toujours rien. Commençant à s’inquiéter, il se hâta et fit le tour de l’intérieur de la maison, mais rien.
Songeant qu’il pouvait très bien se trouver dans son jardin, il dirigea ses pas vers ce dernier, espérant l’y trouver. Un soupir de soulagement sortit de sa bouche lorsqu’il aperçu Haruno dans son jardin, agenouillé, les yeux clos, à réfléchir paisiblement. Il ne l’avait que rarement vue dans cet état, mais préféra ne pas le déranger, et, s’agenouillant à son tour, les mains sur les cuisses, ferma ses yeux, pour lui aussi laisser son esprit se reposer, faire le vide dans tout ce qu’il venait de voir et de ressentir. Il en avait des choses à lui raconter à son grand frère, tant et tant d’histoire à lui conter, mais il n’aurait pas le temps de lui faire part de toutes ces choses, et ça, il le savait, car il avait une question de la plus haute importance à lui poser, et aussi, des conseils au niveau du cœur, en fait, il pensait être amoureux d’un homme, et se demandait ce qu’il devait faire, lui qui n’avait jamais eu la chance d’éprouver ce genre de sentiment, et d’accumuler les aventures de quelques jours.

*** *** *** *** ** * ** *** *** *** ***

Kakashi avait resserré son étreinte autour d’Ikuo, voulant le protéger, le soutenir pour ne pas qu’il s’écroule sur le sol. Quant à Iruka, il regardait Harunoyuki partir, sans rien dire. Ca ne lui ressemblait pas, mais il se dit qu’il valait mieux le laisser faire.
Approchant de ses deux amis, Iruka observa attentivement Kakashi. Il ne savait pas quoi dire, quoi affirmer envers les deux jeunes hommes. Mais il resterait là, avec eux, pour faire acte de présence, et leur montrer que jamais il ne les abandonnerait. Ce n’était absolument pas dans ses intentions, et ce n’était pas son genre du tout. Seulement, le fait qu’Orochimaru ait mit les pieds dans Konoha voulait dire qu’il avait trouvé un moyen sûr de franchir leur défense, et qu’il fallait tout revoir.
Malheureusement, il fallait qu’ils s’occupent des prisonniers, et cela ne pouvait pas attendre. Alors qu’Iruka pensait à tout cela, Ikuo et Kakashi se levèrent. Le samouraï posa son regard dans la direction de la fuite du Sanin ennemi et, sentant approcher sa jeune sœur, se tourna vers un endroit caché. Il marcha lentement vers sa sœur, où il savait pertinemment qu’il la trouverait, grâce à son chakra si particulier.
Le Ninja et Le Samouraï Takeimigamylq4.th
Arrivant prêt d’un lac, il la vit, blessé, avec son arme devant elle. Ses cheveux verts d’eau voletaient au vent, tandis que ses larmes perlaient le long de ses joues pâles. Sa longue robe était tachetée de son propre sang, et le regard qu’elle lança à son frère, fut celui d’une lourde peine.
Ikuo savait, à quoi cela était du, et il ne voulait pas mêler Kakashi et Iruka à tout cela. Aussi leur demanda-t-il de retourner chez eux. Iruka acquiesça rapidement, quant à l’autre ninja, il resta là, stupéfait par la force de ne pas fléchir de cette jeune femme. Ikuo du l’éloigner suffisamment avant de revenir auprès de sa sœur, pour pouvoir la tuer, comme elle le lui demandait, par sa position, par son geste, et son regard. Elle venait de retenir, au plus profond d’elle même, toute la puissance de sa famille, qui devait enivrer Ikuo. Mais l’aimant de trop, elle s’était sacrifiée pour lui permettre de vivre, ayant ressentit l’explosion de son chakra. Il ne devait pas mourir, lui seul était en mesure de sauver Konoha et Homa, enfin, ce qu’il restait de Homa. La lune illuminait le visage de Takei, et laissait un doux reflet dans sa longue chevelure.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:46

Les yeux de son frère se posèrent sur elle, avant de se fermer un court instant pour défier de nouveau son regard, le soutenir une dernière fois. Il devrait la tuer de ses propres mains, et cela, pour l’aider à rejoindre son tendre Ryuu, qui devrait être tué sous peu. Le samouraï savait, mais il ne voulait pas, cela lui était difficile. Cependant, il ne désirait pas non plus que sa sœur se donne la mort, alors, il prendrait son courage et le ferait.
Posant la main sur l’un de ses Katana, Ikuo prit sa sœur dans ses bras et, lui disant « je t’aime » lui planta rapidement son Katana dans son cœur, de sorte à ce qu’elle ne souffre que quelque seconde, et que sa mort se fasse sans bruit, ni autre souffrance inutile. La regardant donner son dernier souffle, Ikuo laissa des larmes couler le long de son visage, gardant tout contre lui le corps maintenant froide de sa jeune sœur, que jamais il n’aurait du avoir à tuer, ni même à enterrer. Elle aurait du vivre plus longtemps, plus heureuse que lui, mais le sort en avait voulu autrement, et maintenant elle gisait dans ses bras, ses yeux à jamais clos, son sourire à jamais éteint.
Posant son corps lentement dans l’eau, il s’éloigna et, lui lançant son Jutsu, pour brûler son corps, Ikuo se retourna pour ne plus revenir en arrière et rejoignit Kakashi qui l’attendait non loin, n’osant plus bouger d’un millimètre.

Ikuo posa une main sur Kakashi, lequel tomba sur le sol, les yeux ouverts, mais donnant l’impression de ne plus vivre, de n’avoir plus aucun reflet, et de ne plus réagir à la lumière ou à l’obscurité. Etait-il mort ? Que lui était-il arrivé ? Orochimaru avait-il tout de même réussit à le toucher, même mentalement ? Cela était-il réellement possible ? Lui ?! Le ninja copieur, inerte ?!

*** *** *** *** ** * ** *** *** *** ***

Après un moment qui paru à Amano interminable, Haruno ouvrit les yeux et, laissant un soupir s’échapper de sa bouche, parla comme toujours, relativement ironiquement, et lassé :
- Qu’est-ce que tu viens faire là Amano ? M’embêter, comme toujours ? (Puis il fini pour lui même) *Ne me dit pas que tu as un problème, sinon, je t’assomme net, tu m’entend, net. Allez, je t’écoute.*
- Haruno… J’aimerais te parler sérieusement.
- Toi sérieux, laisse moi rire petit cousin. Enfin, vas-y.
- J’aimerais te demander, ce que cela te ferait si jamais je devais devenir Sanin à mon tour.
- Ce que ça… Attend un peu. Qu’est-ce que tu sous entend par là. Tu ne l’es pas tout de même ?! (Haruno semblait relativement surpris, mais au fond de lui, il était heureux)
- Non non… Pas encore. Mais, dis le moi, c’est important.
- … mmm… Y’a un os là dessous. Toi, y’a un truc qui ne va pas. Je me trompe ?
- … En fait… J’ai eu peur pour toi tout à l’heure. J’ai ressentit la présence d’Orochimaru alors que j’entraînais mes élèves sur la montagne.
- *Sur la montagne… A l’autre bout… Tu as grandit Amano… Tu as vraiment grandit.* (Pensa-t-il) Et ensuite, il n’est plus là. C’est quoi le problème. Je suis imbattable Amano. Ne l’oubli pas, je suis ton cousin, ton Sanin.
- Oui, tu as raison Haruno… (Lui affirma-t-il dans un petit rire)… En même temps, ça ne change pas le fait que, même si tu es imbattable, j’ai peur de te perdre. Parce que…
Haruno posa sa main sur la bouche d’Amano pour le faire taire et, lui affirmant que s’il continuait il dirait une bêtise, il passa sa main sur sa tête en ébouriffant ses cheveux avant de l’emmener dans la cuisine, comme à son habitude.
Il lui proposa de manger, et le fit aller s’asseoir non loin, mais en lui recommandant de ne rien casser, comme on le dirait à un petit enfant. Comme on le dirait lorsqu’on a peur que quelque se blesse.
Harunoyuki était vraiment très protecteur envers son petit, tout petit Amano, mais, il était vrai que, c’était son petit frère. Bien qu’il lui ai fait enduré un long et douloureux entraînement, il n’en restait pas moins qu’Harunoyuki aimait son cousin. Oui, il l’aimait beaucoup, et ferait tout pour qu’il soit heureux avec quelqu’un, mais une chose était certaine, si quelqu’un devait lui faire le moindre mal, il s’en chargerait personnellement. Il tenait trop à Amano, mais aussi, connaissait la sensibilité et la fragilité de ce dernier, et ne voulait plus qu’il souffre après la perte de ses parents.

Amano ne savait pas grand chose de son cousin, et pourtant il était tout pour lui, peut-être même plus qu’un grand frère, une sorte de second père. Bien qu’il ait son oncle et sa tante, Haruno était pour lui sa vraie famille, malgré l’amour qu’il avait envers eux. S’il pouvait, il donnerait tout ce qu’il avait de plus cher pour que son Sanin soit heureux et enfin en paix, car il le sentait, quelque chose n’allait pas, il avait changé, et ne réagissait pas tout à fait comme d’ordinaire. Enfin, presque.
Posé devant l’une des fenêtres de la demeure simple mais ordonnée de son cousin, Amano observait le ciel. La lune était magnifique, mais quelque part, elle laissait percevoir une triste destiné. Elle brillait d’une étrange façon, et cela ne présageait rien de bon. Le jeune Juunin Yoshitaka l’avait apprit durant ses voyages, entre autre, durant ses missions. Il était vrai qu’il en avait fait de nombreuse de rang supérieur, destinées aux Sanin, mais Haruno les refusant pour maint et maint prétexte, et Kakashi toujours occupé à lire son livre, il s’était porté volontaire, car désirant plus que tout devenir Sanin, et peut-être même Kage, il lui fallait prouver sa valeur.
Ainsi, quelque fut la mission qu’on lui proposait, il l’acceptait, et revenait toujours, plus ou moins en forme, mais la mission réussit, en temps et heure, et toujours vivant. Seul le Kage était au courant de cela, et rien ne devait s’ébruiter, car Amano ne voulait pas que l’on sache qu’il avait le potentiel d’un ninja légendaire, tout autant que son grand cousin adoré.
Ses pensées partaient sur l’une de ses missions, où il du tuer pour la première fois, son premier véritable meurtre en main propre, et sans aucune autre alternative. Il était encore sous le choque de la mission, mais c’était son devoir, et il l’avait fait, sans s’être fait entendre, sans que l’on ne sache, sauf au petit jour, qu’il avait été tué, cet homme si angélique dans son sommeil. Qui aurait pu croire qu’Amano avait tué un tueur des plus recherché. L’on avait annoncé sa mort ; par accident avait-on dit, pour couvrir le jeune Juunin, mais le Kage savait bien, que cela confirmait la réussite de la mission, mais que l’on ne reverrait pas Amano avant un certain temps, lui qui avait en horreur le devoir de tuer quelqu’un.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:47

Reprenant ses esprits sous l’appel d’Harunoyuki, le ninja accouru dans la cuisine et, voyant son cousin avec deux bols de nouille, offrit un magnifique sourire avant de s’incliner respectueusement pour le remercier du mal qu’il se donnait à tout préparer.
Un jour peut-être lui dira-t-il tout ses secrets, mais dans ce cas, il espérait qu’Haruno fasse de même, qu’il lui avoue ce qu’il endure, jour et nuit, ce pourquoi, tout au fond de son regard, l’on discerne une peur profonde, et une totale maîtrise de soit chaque jour. Amano était, chaque fois qu’il le voyait, de jour en jour, un peu plus inquiet pour son cousin ; il l’aimait vraiment beaucoup, lui qui, pendant l’absence de ses parents, puis après leur mort, avait régit sa vie en l’entraînant durement.
Après leur repas, les deux jeunes hommes partirent dans leur chambre, Harunoyuki ayant invité son petit frère à dormir chez lui. Mais, ce qu’il ne savait été qu’Amano ne dormirait pas, et qu’il avait une mission à accomplir ce soir, une mission qui risquerait, sans nul doute, de lui coûter la vie. Alors, sans le moindre bruit, Amano partit de chez son grand frère, par la fenêtre de la chambre, et s’en alla, vers un petit village voisin, pour sa mission.

*** *** *** *** ** * ** *** *** *** ***

Ikuo avait prit Kakashi sur son dos et, marchant aussi vite qu’il le pouvait, l’emmener vers sa chambre, où il était sûr de trouver Iruka, lequel l’aiderait à le soigner, ou du moins, lequel appellerait un médecin. Le temps était contre lui, et il savait que chaque seconde passée était une chance de moins de pouvoir ramener Kakashi à la vie.
Pourquoi, oui, pourquoi maintenant, au moment où sa sœur venait lui demander de mourir ? Pourquoi fallait-il qu’il se plonge dans un profond recueille, qu’il cherche au plus profond de lui qui il était réellement et ce qu’il devait faire ? Ikuo ne savait pas, il ne savait rien de la vraie vie de son amour de ninja, non, vraiment rien. Il s’était tue, il n’avait rien dit. Il était partit sans crier gare, sans même laisser flotter un doute. Rien, sa plus belle fleure venait de se faner, devant lui, devant son regard impassible et pourtant si expressif.
Il n’y pouvait rien, il n’y pourrait rien. Il ne pourrait pas être, à chaque seconde, présent pour lui. C’était tout bonnement impossible. Mais il se voyait encore jouant avec Sakumo, jouant encore et toujours aux premiers d’entre eux qui connaîtrait la pensée de l’autre. Oui il avait joué, oui il avait rie avec lui. Mais plus encore, il avait reçut un bel entraînement, sans même le soupçonner. Sakumo avait enseigné à ce jeune samouraï à être capable d’aider Kakashi. Oui, il lui semblait que le Croc blanc de Konoha avait, une fois de plus, tout prévu. Mais cela, Ikuo ne le savait pas.
Les yeux rond et brumeux, il arrivait, vers les portes si paisible de l’habita des ninja, enfin, principalement des Juunin. Le jeune samouraï ne savait si vraiment il avait choisi la meilleure des options, mais pour lui, c’était ça où il perdrait à jamais son printemps. Il y tenait tant, comment ferait-il pour vivre sans lui ? Le pourrait-il, tout simplement ? Non. C’était impossible. Si il advenait que Kakashi était voué à la mort, il ne survivrait pas. Il ne vivrait plus. Pour lui, ce serait la mort. Simplement la mort. Purement l’abandon de la vie. Une existence vouée à traîner sa croix.

Mais que savait-il de la mort ? Que savait-il sur ce qu’était la réelle souffrance de la perte de l’amour d’une vie ? Rien. Encore et toujours rien. En fait, il ne connaissait que peu de chose. Mais cela semblait suffisant. Juste assez pour pouvoir vivre. Mais si le fait de vivre se résume à penser, alors oui, il vivait. Alors que si le fait de vivre se résumait à construire quelque chose de tangible, il ne pourrait pas vivre, il serait déjà mort. Aussi mort qu’un vivant pourrait l’être. Un mort, un de ces êtres sans âme. Un errant, comme on pourrait le dire.
Oui, il n’était pas si facile que cela de dire, de prouver que l’on vivait. Et pourtant, Ikuo voulait y croire, à ce principe qu’était la vie, au fait qu’aimer fait partit de la vie, et non pas de la mort, bien que la mort elle même est amoureuse. Amoureuse dans le sens qu’elle ne fait qu’obéir, une fois de plus, aux lois instaurées par les hommes. Aussi, elle est amoureuse des hommes, cette mort que chaque vivant redoute, et que chaque mort attend avec impatience, chaque jour un peu plus.

Devant la porte de la chambre de Kakashi et d’Iruka, le samouraï hésita un instant. Pourquoi, il ne le savait même pas, mais il devait avoir confiance en lui pour pouvoir frapper contre ce bois si froid, tout comme l’était le corps de cet homme, maintenant dans ses bras, tout contre lui, le cœur battant à peine, imperceptible au touché, mais battant tout de même, signifiant une chance de vie, précisant que la mort ne viendrait pas, que l’heure de ce ninja, du ninja copieur n’était pas venue.
Passant doucement sa main contre le bois de la porte, il fini par donner trois coups distincts, avant d’entendre se tourner la clenche, puis finalement de voir le visage de son ami se pointait, étonnait, mais maintenant plus qu’inquiet. Cédant la place pour laisser entrer le jeune homme et Kakashi, il lui indiqua le lit, puis, fermant la porte, demanda sur un ton très anxieux :
- Que se passe-t-il ? Que lui est-il arrivé ?
- Je ne sais pas. Je suis partit retrouver ma sœur, nous avons parlé, elle m’a… Bref, lorsque je suis revenu près de Kakashi, il avait les yeux grand ouvert et ne bougeait plus. Il ne réagissait pas alors, paniqué, je l’ai prit contre moi et j’ai couru jusqu’ici, pensant que vous pourriez m’aider. Autant à le soigner qu’à appeler quelqu’un de compétent. (Expliqua le jeune samouraï, tremblant)
- Je ne connais personne susceptible de lui venir en aide qui n’ai pas besoin lui même d’aide.
- C’est à dire. Je ne vous comprendre pas Iruka.
- En fait, quoi qu’il en dise (Commença à expliquer Iruka), Harunoyuki Tsuka, le jeune homme qui t’a affirmé qu’il te cherchait, est fatiguait, et doit impérativement se reposer. Depuis le temps qu’il ne le fait pas. Depuis le temps que tous les Juunin sont sur le qui-vive, nous avons tous besoin de repos. Nous savons qu’Orochimaru veut nous tuer, maintenant, nous savons qu’il veut te voir mort, et pour cela, devons rester constamment prêt à nous battre. Pour bien faire, le Kage nous a envoyé te chercher, pour te protéger. Même si ton village nous est ennemi, et c’est la raison pour laquelle il fut annihilé, savoir qu’Orochimaru te craint est une bonne chose. Nous avons donc besoin de toi, même si tout à l’heure le Kage te montrait le contraire. Voilà, tu sais tout ce que je sais maintenant. Et au fait, tutoie-moi, je me sentirais moins vieux comme ça.
- Je vois… Merci Iruka Sensei. Mais je sais qui pourrait l’aider alors. Il faudrait que je puisse voir un prisonnier.
- Lequel ? (Lui demanda innocemment le Juunin)
- Ryuu Nobutada.
Se fut l’étonnement qui se lu sur le visage du professeur lorsque le samouraï prononça du bout des lèvres le nom du samouraï. Et pourtant, il devait avoir raison. Oui, il n’y avait pas d’autre solution. Iruka le savait parfaitement. Alors, sans se le faire dire deux fois, il lança un bref regard sur Kakashi avant de prendre le bras d’Ikuo et de l’emmener à sa suite vers les cellules.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:49

Harunoyuki Tsuka, son maître et Sanin, son professeur.
Iruka savait qu’il avait de la chance d’avoir Kakashi, alors il était hors de question qu’il le perde pour les principes d’un village qui ne savait même plus où était son honneur. Pour un village qui se battait maintenant juste par compétition plus que par nécessité. Oui, il était heureux, et conscient de sa chance d’avoir son ami de toujours, son cher ninja copieur, celui qui l’avait tant aidé, et qui, de son côté, il avait aidé du mieux qu’il pouvait.
L’un comme était conscient de leur chance, de leur amitié, du lien qui, aux fils des années, s’était renforcé entre eux, au point qu’ils en devenaient si complice, que, même sans le dire, l’un comme l’autre savait s’il l’autre avait des problèmes ou non, s’il se passait quelque chose d’important. C’était cela, la force de leur amitié. La force profonde et insondable de leur lien. Tout autant, Kakashi avait fondé un lien presque semblable avec Harunoyuki. En fait non, il était tellement différent. Ce n’était pas le même lien, pas la même chose qui les unissait tous les deux, et pourtant, c’était fort. Pas au point de l’amour, mais c’était puissant, et inébranlable. Ils étaient tous les trois comme un couple d’inséparable, et finissaient par ne rien faire de vraiment important, sauf mission, les uns sans les autres.
Iruka pensait à cela, à tout cela, à ses souvenirs avec Kakashi, puis à ceux qu’il a créé avec Haruno. Ils en ont vécu des choses. Ils en auraient long à dire sur eux, si chacun se portait volontaire à raconter leur vie. Ils en ont des histoires en commun. Des problèmes comme des solutions vécus. Oui, ils en avaient vue des choses ces trois hommes, et pourtant, ils restaient, les uns comme les autres, un vrai mystère, autant envers eux, dans leur groupe, qu’envers tout Konoha.

*** *** *** *** ** * ** *** *** *** ***

Harunoyuki dormait paisiblement, pour la première depuis longtemps, lorsque Amano avait décidait de partir. Il devait sortir en fraude pour accomplir sa mission, pour la mener à bien. Aussi, son cousin ne devait en aucun cas être mis au courant de la situation dans laquelle, chaque nuit, depuis deux ans, Amano se trouvait.
Mais ce n’était pas un village voisin anodin. Non, il s’agissait du grand village des samouraïs. Là où se trouvaient une impératrice, et sa fille, laquelle il devait tuer. Ce village, ennemi de Homa, connut sous le nom de Tonada, de quelque millier de samouraï aussi puissant que Ryuu Nobutada, lui réservait cependant un accueil digne de ce nom.
Amano avait, à sa ceinture, non pas simplement des kunai, mais aussi un Wakizashi, et pas n’importe lequel. Il s’agissait de celui de sa mère. Elle se battait uniquement avec des Wakizashi, mais un seul fut retrouvé. Elle en possédait deux. Quant à son père, il était plus habile au Doujutsu et utilisait principalement son mental pour se faire. Amano avait donc hérité de leur force, et la sœur de son père, sa tante, la mère d’Haruno, avait elle aussi cette possibilité, bien que s’étant plutôt dirigé sur la maîtrise des techniques de soin.

Le voilà finalement, après une bonne heure de course, devant Tonada, village des puissants samouraïs. Comment allait-il faire pour s’introduire sans se faire remarquer. A chaque demi mètre se trouvait un soldat. Alors, il ne pourrait rien faire dans la discrétion. Son seul recourt était de ne pas montrer qu’il venait de Konoha, pour ne pas les trahir, si jamais il se faisait prendre.
Retirant le bandeau de son village et le posant sur l’arbre, il était vêtu d’une toute autre manière que celle du village caché du feu. Oui, comme un simple touriste. Il s’était changé avant de partir de chez son cousin, pour ne pas non plus se faire lui même repérer en revenant chez lui. Il ne voulait pas lui attirer le moindre souci, il y prenait le plus grand soin, tant il aimait son grand frère, son très cher Harunoyuki Tsuka, son maître et Sanin, son professeur.
Le Ninja et Le Samouraï Amanoyoshitaka01nn7.th
Assit sur la branche d’un arbre, prenant garde à ce que sa respiration ne soit pas trop prononcé, Amano retirait son manteau, pour être à son aise, comme souvent, et surtout, pour ne pas risquer d’accrocher quelque chose, ce qui serait fort fâcheux pour lui, dans sa fuite.
Son collier, il l’avait laissé chez son cousin, ne prenant pas le risque de le perdre dans le village de Tonada, ce qui lui coûterait sans nul doute la vie, et celle de la famille de son cousin aimé. Alors, la main sur le fourreau de son Wakizashi, le jeune Juunin attendait. Peut-être aurait-il la chance de passer inaperçu en fin de compte. De toute manière, il avait toujours de la chance. Oui, Amano avait beaucoup de chance, et nombre de ses collègues lui enviaient cela.
Ecoutant le bruit des chouettes, sentant le vent contre sa peau relativement pâle, le jeune homme devait encore attendre. Mais s’il attendait trop longtemps, le jour se pointerait, et il ne pourrait pas mener à bien sa mission si importante pour le village de Konoha. Fermant les yeux, il se laissa aller au son du feuillage des arbres, avant de se hâter, discrètement contre l’un des murs d’enceinte de Tonada. Il réussissait à percevoir, à entendre la respiration de l’un des samouraïs montant la garde. Il savait donc exactement où il se trouvait.
La main sur son arme, prêt à l’emplois, il sauta derrière le samouraï, lui trancha la gorge, sa main sur la bouche de se dernier, le retenant dans sa chute, sans un bruit, sans un crissement, sans un cri. Il serait dommage de se faire repérer maintenant. Profitant de la mort de l’homme, maintenant à terre, il se dépêcha de trouver la demeure principale du village. En toute logique, elle se trouvait en plein centre, protégé ainsi de toute part, mais ce n’était pas dit. Pourtant, il fallait qu’il le tente.
Sans se poser la moindre question, et aussi pour se cacher, il se hâta vers le centre de la ville. Il devait faire vite, sans quoi, les autres samouraïs remarqueraient la mort de leur compagnon, et il serait recherché, ce qui ne serait pas très pratique. La main devant sa bouche, pour masquer sa respiration devenant chaque seconde plus haletante, Amano était en vue de la demeure de la fille de l’impératrice du village.


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Amano Yoshitaka
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:51

Le Ninja et Le Samouraï Weiliu16xo1.th
Regardant une entrée possible, il vit une fenêtre ouverte, donnant sur l’une des chambres des enfants de l’impératrice, laquelle était une connaissance d’Amano. Pourquoi faisait-il cela ? La fille de l’impératrice n’avait encore rien fait… Même si ces menaces étaient imposantes, personne ne pouvait prouver que les samouraïs qui avaient été envoyé furent les siens. Ou alors, cela était resté caché.
Passant par la fenêtre, donc, il arriva dans la chambre d’un homme. Il dormait paisiblement, et rien ne semblait pouvoir ébranler ce sommeil. Marchant lentement, à pas de velours, plus discrètement qu’un chant se cachant de sa proie, il devait maintenant faire glisser la porte, sans réveiller cet homme, ce qui serait des plus délicate affaire, que celle d’entrer par la fenêtre, comme il venait de le faire à l’instant. Enfin, Amano était du genre discret, et il savait ne pas se faire entendre, tout autant que de se faire oublier, ou mieux, de cacher sa présence.
Devant la porte, il inspira, toujours sa main devant ses lèvres, pour ne pas être entendu. Le plancher, pour le moment, ne lui avait pas fait défaut. Il serait fort gênant que la porte le trahisse maintenant, si proche du but. Posant ses mains dessus, commençant à la faire bouger, une main se posa alors sur sa bouche, l’autre l’attirant loin de la porte.
Amano ouvrit de grands yeux, mais ne chercha pas à se débattre. Il était capable, dans cette position, de tuer son ennemi, si celui-ci voulait sa mort. Mais cela ne semblait pas être le cas. Mis à part l’homme dans son lit, personne ne pouvait l’avoir surpris ici. Il entendit un léger « chut » au creux de son oreille. Acquiesçant lentement, la main se retira de sa bouche pour se poser sur ses épaules et le tourner. Effectivement, le Juunin n’avait pas tord. C’était bien le samouraï en train de dormir. Ce dernier sourit avant de prendre la parole à voix basse, mais très douce :
- Vous êtes venu tuer ma sœur aînée n’est-ce pas ?
- Oui, en effet. Et je ne m’en cacherais pas. Mais si vous vous y opposez, sachez que je me verrais dans l’obligation de mettre fin sitôt après vos paroles à votre vie. (Affirma Amano sans aucune peur lisible dans sa voix et son regard, tout aussi bas que l’homme)
- Non, j’aimerais même vous aider. Je m’appelle Natsuki Tonada, du nom de ce village, qu’a fondé l’un de mes ancêtres. Ma sœur, nous la détestons tous. C’est même moi qui ai demandé l’aide de Konoha. (Expliqua le samouraï)
- Voilà pourquoi votre fenêtre était ouverte.
- Effectivement. Aussi, je vous guiderais, pour ne pas que vous vous fassiez piéger, et si quelqu’un était amené à nous voir, je pourrais vous couvrir aisément, si bien sûr vous me faites confiance.
- Je vous fais confiance Natsuki. Pardonnez mon impolitesse. Je m’appelle Amano Yoshitaka, je suis originaire de Konoha.
- Bien. Pressons, je pense que vous n’avez pas toute votre nuit.
- Oui.
Les deux hommes se sourirent avant que Natsuki ne se vêt d’un kimono violet. Ses cheveux étaient long, fin, platine, et ses yeux magnifiques, tel la couleur du soleil couchant, rougeoyant, mais pas entièrement rouge sang. Non, une couleur noble, dans les oranges.
Qu’il était beau, Natsuki, se disait Amano en le regardant. Mais il devait penser à sa mission avant tout. Seulement, il se demandait comment, de quelle façon pourrait le couvrir le samouraï s’ils advenaient à être vue, si Amano se faisait voir, lui, un étranger, entre les murs de la demeure des enfants de l’impératrice, le soir, alors qu’un tueur rôdait alentour. Mais il n’était pas inquiet pour autant, son regard lui inspirait la confiance, et il savait que les samouraïs, pour la plupart, se basaient sur l’honneur. Il se disait qu’il pouvait donc lui faire confiance, presque aveuglément. Mais il n’ira pas jusqu’à ce point tout de même. Amano était un Juunin, et il resterait sur ses gardes, quoi qu’il se passe, même s’il était avec la personne de son cœur. C’est d’ailleurs ce qui lui a valu d’être encore en vie aujourd’hui. Mais cela, seul le Kage de Konoha le sait.

*** *** *** *** ** * ** *** *** *** ***

Arrivant aux cellules, devant celle de Ryuu, lequel était debout, ne dormant pas, fier, comme tout samouraï attendant sa peine, Ikuo offrit un sourire plus inquiet que sincère. Ryuu les observa un instant sans trop comprendre, mais lorsque son meilleur ami s’approcha des barreaux, les serrant aussi fort qu’il le pouvait entre ses doigts frêles, le maître Nobutada se douta alors que quelque chose n’allait pas.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:54

Le Ninja et Le Samouraï Ryuunobutadaya5Iruka ouvrit la cellule, lui expliquant la situation rapidement, et, sous l’ordre d’Ikuo, remit ses Katana à Ryuu. Il avait un regard interrogateur, mais dans un certain sens, il faisait confiance à Ikuo, et le samouraï ayant accepté de les aider à sauver Kakashi n’avait plus tellement le choix maintenant, quoi qu’il pouvait très bien tuer Iruka, prendre son ami en otage et s’enfuir. Mais ce qu’il ne savait pas était que l’amour de sa vie, Takei, avait choisi la mort, pour sauver son grand frère, mais aussi pour retrouver Ryuu dans la mort, sachant qu’il n’aurait aucune remise de peine, qu’il ne devait pas assister à ce qui allait suivre dans quelque temps. De toute façon, il mourrait, autant qu’il perde la vie en tant qu’ennemi de Konoha. Il ne leur serait d’aucune utilité dans leur combat, le Kage le savait, et c’était la raison du choix de sa sentence. Loin de là son idée d’ôter la vie à tout va. Non, ce n’était pas son genre.
Le grand samouraï les suivait, à vive allure tout de même, puisqu’il en valait de la vie d’un Juunin. Plus encore, ils devaient se hâter, car la survie du ninja Hatake Kakashi était entre leur main. S’ils ne se dépêchaient pas, il mourrait très certainement, pour s’être perdu en lui même, dans son propre esprit.
Cela faisait enrager Ikuo. Pour une fois, il connaissait. Il savait ce qu’il se passait devant eux. Il en avait peur. La peur de perdre le second homme qu’il aime. Perdre cet homme comme il a perdu Sakumo. Pourtant, il était bien jeune à cette époque. Jeune oui, mais il savait ce qu’il ressentait, il en était persuadé, et ce sentiment était celui de l’amour. D’un amour impossible, certes, puisque Sakumo aimait une femme avec laquelle il eu un enfant, Kakashi, mais un sentiment présent et impossible à briser. Il avait aimait Sakumo, et maintenant, il avait se même sentiment envers Kakashi. Il lui était inconcevable qu’il meurt maintenant, peut-être même par sa faute.
Les trois hommes couraient, d’une part, pour éviter de se faire repérer, et de l’autre, pour avoir une chance, ne serait-ce qu’infime, de sauver le Juunin. Iruka le voulait certainement tout autant qu’Ikuo, lui étant lié par une amitié sincère et profonde avec le ninja.
Arrivant devant la chambre, Iruka poussa la porte et les amena devant le lit où reposait Kakashi. Il avait les clos, parce qu’Ikuo y avait veillé, mais son souffle était irrégulier, et sa mâchoire se serrait de temps à autre. Ils pouvaient voir qu’il souffrait.
Ryuu s’approcha lentement du ninja. S’agenouillant devant lui, il fit signe aux deux autres de s’éloigner le plus rapidement possible, ce qu’ils firent. Après quoi, il sortit ses Katana. Les posa autour du corps du ninja, allongé contre lui, proche de lui, en guise de protection. En faisant cela, le samouraï Nobutada ressentit la peur ronger le Juunin. Oui, il perdait face à sa peur. Mais quelle peur !
Il n’en parlerait pas, c’était en guise de sincérité face au ninja. Ses mains sur les tempes du jeune homme, le vieux samouraï posa son front contre celui de Kakashi, fermant ses yeux à son tour, pour l’accompagner dans son combat contre la peur. Le temps leur semblait long. Il ne passait pas vite, et effectivement, cela ne faisait même pas une minute qu’ils étaient comme cela. Ryuu fatiguait déjà, Ikuo l’avait remarqué. En même temps, il n’était plus tellement jeune. Ikuo et lui avait tout de même 19 ans d’écart. Ryuu Nobutada, grand samouraï âgé de 42 ans, n’avait plus la puissance et la fougue de sa jeunesse. Et pourtant, sa puissance était impressionnante.
Les mains du jeune samouraï Migamy se serraient contre sa poitrine, attendant avec anxiété que son ami revienne, et ramène ce ninja avec lui. Mais ce qui devait arriver arriva. Ryuu, trop faible par les combats qu’il avait mener pour protéger Homa, faible par le fait qu’il allait passer une nuit blanche, et qu’il n’avait pas fermé l’œil depuis déjà trois jours, lâcha le visage de Kakashi et s’écroula sur le sol, le regard vers son ami.
Ce dernier accouru près de lui et, en prenant sa tête dans ses bras, ramenant son corps contre lui, lui parlait avec douceur et calme, sans montrer toute son inquiétude, ses habitudes de samouraï reprenant le dessus sur sa fragilité :
- Ryuu… Que se passe-t-il ? Répond moi mon ami.
- Kakashi… Tu dois… Aider… … … Accompagne-le… … Votre combat…
- RYUU !!!!
Il venait de prononcer ses dernières paroles, dans les bras d’un ami qui lui était cher. Les larmes coulaient le long des joues du jeune homme, mais, reprenant courage, il tourna son regard vers Iruka, les yeux rouge de tristesse, avant de s’approcher de Kakashi. Il pensa *Notre combat, c’est notre combat.* Passant ainsi ses mains sur le visage du ninja, un sourire aux lèvres, il hésita un court instant avant de venir allonger son corps qu’il venait de dénuder, contre celui du Juunin. Ses lèvres se posèrent ensuite contre celle de Kakashi, sous l’œil interrogateur mais silencieux d’Iruka.
Les yeux se fermèrent. Un silence immense entoura la chambre. Iruka avait peur. La peur de perdre un ami et son meilleur ami. Mais le silence, si pesant soit-il, était agréable. La pièce semblait parler, prononcer les mots qui vous laissent un sentiment d’inquiétude profond. Iruka tournait en rond dans la chambre, n’osant pas prononcer, même du fond de la gorge, même du bout des lèvres, un seul mot, un seul tout petit mot. Rien.
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Amano Yoshitaka
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptySam 2 Sep - 16:56

Mais la peur, si grande soit elle, était visible dans son regard. Il fini par s’asseoir, à les attendre tous les deux, sans pouvoir faire la moindre petite chose. Pas un seul geste. Pas une seule phrase n’aurait pu les aider. Mais le temps se faisait long. Mais la nuit avançait à grand pas. Il se faisait tard. Il était inquiet. Il ne savait pas quoi faire. Il restait assit, à les contempler, uni, en quelque sorte.
Il avait comprit, au regard que lançait Ikuo à Kakashi, que ce petit samouraï l’aimait. Qu’il en était amoureux. Mais il connaissait aussi son ami, et le savait éprit des femmes, à un point particulier. Pourtant, et cela l’amusait, il connaissait le peu de chance qu’avait Kakashi à parler calmement aux femmes, lorsqu’elles lui plaisait beaucoup, comme son père, qui avait eu aussi ses difficultés. Il savait finalement beaucoup de chose sur son ami, ou suffisamment, même si chacun aimerait en savoir toujours un peu plus. Plus. Toujours plus. Encore et toujours en apprendre d’avantage sur l’autre. Pour l’aider dans la pire des situations. Sûrement.
Ecoutant, regardant, pensant, Iruka croisait et décroisait ses mains, ses doigts. Il tapait lentement sur ses cuisses puis croisait et décroisait ses doigts tout en ne bougeant pas de la chaise. Il regardait les deux hommes, l’un sur l’autre, perdu dans une pensée qui lui était inconnu. Il observait et écoutait. Il croisait et décroisait ses doigts. Il détournait son regard d’eux mais finalement revenait à les observer. Il bougeait ses pieds sur la chaise ne faisant pas le moindre bruit. Il soupirait, respirait irrégulièrement. En fait il était inquiet.
Puis, ses pensées se troublèrent. Où était-il ? Dans son passé peut-être. Oui. Il se revoyait avec Kakashi, jouant. Ils s’entraînaient aussi. Ils marchaient ensemble pendant des heures. Kakashi était rapidement devenu Juunin. Il avait perdu son ami, Obito. Il avait perdu beaucoup de monde. Il était triste. Il avait peur de perdre ses autres amis. Il l’avait avoué à Iruka. Il l’avait oublié. Il avait oublié ce que lui avait confié Kakashi. Cette peur qui, chaque jour, le rongeait un peu plus. La peur de perdre des êtres chers. La peur de perdre cette famille qu’il s’est créé. Cette famille d’ami. La peur de tous les perdre, sans pouvoir faire quoi que se soit, comme avant.
Les yeux ronds. Les yeux grands ouverts. Iruka se souvenait. Il se souvenait de la plus grande peur de son ami, celle qui lui avait été dite en secret. Il savait. Il avait su. Il avait oublié. Maintenant il se souvenait. Il se rappelait de tout. Plus rien ne lui échappait. Il comprenait. Il aurait pu l’aider. Il pouvait le faire. Mais il laisserait Ikuo. Iruka aimait beaucoup Kakashi. C’était un ami formidable. C’était son meilleur ami. Rien de plus. Mais sachant, il pourrait de nouveau le comprendre et l’aider. Il pourrait le réconforter.
Maintenant, Iruka savait.

*** *** *** *** ** * ** *** *** *** ***

Leurs regards se croisèrent. Ils n’échangèrent rien d’autre. Amano et Natsuki, ensemble, aller tuer la fille de l’impératrice, la sœur de ce beau samouraï. Oui, il se le devait. Amano avait en horreur le meurtre, et pourtant, en venant ici, il venait de tuer un homme qui ne lui avait rien fait. Il n’avait pas le choix. Le choix ne lui appartenait pas. Seul le Kage avait un droit sur leurs actions. Lui seul. Même Harunoyuki ne pourrait pas éternellement discuter ses ordres, refuser des missions peut-être sans importance. Personne ne le pourrait. Ils devront tous se plier. Un jour prochain. Un jour pour leur survie. Il ne tiendra qu’à la décision d’un homme. S’ils vivront ou non. Il sera le seul à choisir.
La main sur son Wakizashi, Amano avait un doux sourire aux lèvres, attendant que Natsuki daigne ouvrir la porte de sa chambre, donnant sans nul doute sur le long couloir qui les mènerait devant la chambre de cette femme odieuse, cette femme qui veut détruire toute vie. Elle était aux ordres d’Orochimaru, et cela, personne ne le savait. Pourtant, beaucoup le soupçonnait. Mais personne n’osait. Non, personne ne parlait. Ils ne disaient rien devant elle. Ils n’en n’avaient pas le droit. Ils ne pouvaient pas parler. Il leur était interdit de le faire.
La porte s’ouvrait. Ils sortaient de la pièce. Les voici dans le couloir sombre. Des pas se font entendre. Ce ne sont pas les leurs. Qui ? Ni l’un ni l’autre ne le savent. Ils écoutent, attendent et ne bougent pas. Les pas semblent se rapprocher. Ils sont anxieux. Qui était-ce ? Ils écoutent et attendent sans bouger d’un centimètre. Les pas continuent de se rapprocher. Ils ne savent pas ce qui va leur arriver. De qui s’agit-il ? Natsuki lui-même ignore cette cadence de pas. Il ne connaît pas cette personne. Il est inquiet. Il est impuissant.
Il s’agit d’un samouraï d’une des rondes. Il passe par ici au hasard. Il s’assure qu’il n’y ait pas le moindre problème. Natsuki le sent. Il sait maintenant qu’il ne peut s’agir que d’un soldat. Il sait et il est inquiet pour cela.
Se tournant vers Amano, il regardait autour de lui en soupirant lentement. Un sourire se figeant doucement et tendrement sur son visage avant de plaquer contre le mur Amano. D’un signe de tête, d’un regard, il lui fit comprendre qu’il ne risquait rien, et que c’était là le seul moyen de sauver leur vie à tous les deux. Posant une main contre la joue du jeune Juunin, le samouraï avait un regard apaisant. Amano se sentait en sécurité, il était bien contre lui, proche de son visage, sentant parfaitement son souffle contre sa peau. Il pouvait mieux discerner les pensées de cet homme, il était en mesure de comprendre son action, de percer ce mystère.
Le samouraï arrivait, à pas mécanique, vers les deux jeunes hommes. Il ne savait pas qui était le jeune homme accompagnant maître Tonada, mais il savait qu’il ne s’entourait pas de n’importe qui, et qu’il lui arrivait de fréquenter autant les jeunes hommes que les jeunes femmes. Alors, ne portant pas plus d’attention à eux, il continua sa ronde.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyDim 3 Sep - 16:57

Pourtant, il ralenti tout de même ses pas, histoire d’observer le jeune compagnon de maître Tonada, mais rien. Il ne le connaissait pas. D’un sens, cela l’assurait qu’il ne s’agissait pas d’une de ces personnes en voulant à la vie de Natsuki.
Mais il eu tout de même un regard suspicieux.
Le jeune samouraï le remarqua, et pour calmer le jeu, embrassa langoureusement Amano, lequel se laissait faire, et même, passa ses main dans le dos de Natsuki, pour montrer qu’il n’y avait pas le moindre problème. Le garde haussa les épaules, puis continua son chemin, secouant la tête aux folies que faisait souvent maître Tonada, mais comme souvent, il le couvrait. Cela, c’était leur secret.
Maintenant loin, les deux hommes écartèrent leur lèvre, et se regardèrent un long moment. Ce fut Amano, le premier, qui esquissa un doux sourire. Puis, les mains retombèrent le long de leur corps, à tous deux. Enfin, ils se remirent en route. Leurs pas les menant vraisemblablement à la chambre de cette sœur.
Devant la porte, Natsuki hésita un instant. Mais les mains de Amano venant se poser sur ses épaules, geste ô combien rassurant, le fit ouvrir lentement la porte, sans le moindre bruit.
Le Ninja et Le Samouraï Filledelimpratriceennemips8.th
La première chose qu’ils virent fut le portrait de la jeune femme. Elle était royalement assise sur une étrange chaise, la main pointait vers le spectateur. Son regard inspirait la crainte, et la méfiance. Elle était belle, très belle même, mais elle n’était pas aussi blanche que ses vêtements l’étaient. Non, ses mains étaient tâchées de sang, depuis longtemps déjà.
Amano avança, précédé par Natsuki. Ils arrivèrent rapidement en vue du lit de la jeune personne. Elle dormait paisiblement, et seule, comme à chaque fois. Les draps de soie blanche couvrant son corps sublimaient le tint mâte de la jeune femme.
Amano avait une main sur son Wakizashi, et, sortant la lame du fourreau, posa ses yeux sur son compagnon, lequel fit un oui de la tête. Préparant sa main pour empêcher la femme de crier, il planta la lame de son arme entre les deux yeux de la jeune personne. S’enfonçant avec souplesse dans la chair de la fille de l’impératrice de Tonada, la lame semblait impossible à briser. La main du jeune Juunin était sur la bouche de la victime pour l’empêcher de crier. Mais elle n’eut ni le temps de vouloir crier, ni le temps de se rendre compte qu’on la tuait.
Elle était morte. Il venait de retirait sa main, et maintenant sa lame. Natsuki regardait sa sœur, soulagé de la mort de cette dernière. A son tour de rassurer Amano. Il lui murmura chaleureusement, au creux de son oreille :
- Au moins, elle ne fera plus de mal autour d’elle. Je te remercie Amano.
- Je n’ai fais que mon devoir de ninja.
- Mmm…
Soupirant, Natsuki fit sortir Amano. Ils retournèrent dans la chambre du samouraï. Puis, une fois à l’intérieur, Amano se laissa tomber à genoux, prit sa tête entre ses mains et laissa ses larmes couler, comme à chaque fin d’une telle mission. Comme à chaque fois qu’il était suffisamment loin pour ne pas être soupçonné, lorsqu’il se sentait en sécurité. Il pleurait. Il l’avait toujours fait. Il pleurait toujours. Il ne voulait pas tuer. On lui ordonnait. Il n’avait pas le choix. Alors il tuait. Mais à chaque fois, il s’en voulait. Il ne voulait pas tuer. Alors il pleurait. Il le faisait toujours. Il pleurait toujours la mort de sa victime. Mais ce soir, il ôta deux vies. Et c’était beaucoup trop pour le Juunin.
Sa mission aurait pu être beaucoup plus difficile si Natsuki n’avait pas était là. Il l’en remerciait d’ailleurs, mais en même temps, il lui en voulait de lui avoir demandé cela. Pourquoi lui ? Il était tout aussi fatigué que les autres Juunin. Enfin, peut-être même plus. Oui, il donnait beaucoup, mais il voulait que son cousin puisse être fier de lui.
Natsuki le prit dans ses bras, doucement. La chaleur de leur corps était douce et calme. Amano se sentait en paix dans les bras de ce samouraï. Mais un samouraï et un ninja peuvent-ils s’aimer ? Un ninja et un samouraï peuvent-ils s’aimer d’amour ? Deux hommes opposés par deux clans presque entièrement ennemi peuvent-ils avoir une chance de s’aimer au grand jour ? Ce n’était pas évident, et Natsuki le savait. Il le savait, mais les battements de son cœur, la chaleur dans tout son corps lorsqu’il prenait le temps de poser ses yeux sur Amano, il ne pouvait pas l’ignorer. L’amour, peut-être pas. Le désir, très certainement.
Se plaçant devant Amano, il prit la tête de ce ninja entre ses mains et, posant une fois de plus, mais cette fois-ci en toute intimité, ses lèvres sur celle du Juunin, ses yeux se fermèrent, paisiblement, pour ce baiser empli de passion, de tendresse, de sentiments doux. Amano fut très agréablement surprit par ce geste, et se laissa porter. Il avait besoin d’amour, de tendresse, et cet homme lui en apportait. Quoi demander de mieux, mis à part peut-être de faire sa vie avec lui.
Les lèvres des deux hommes se touchèrent, se frôlèrent, se collèrent, jouaient sur le corps de l’autre. Les vêtements tombaient lentement, successivement, après quelques caresses, quelques échanges de regards, quelques jeux de baisers. L’un et l’autre voulaient pouvoir toucher l’autre. Ils se désiraient. Ils aimaient le contact de l’autre contre leur corps, sa respiration, son sourire, sa voix, son regard… ses gestes également. Ils s’aimaient physiquement. Mais ils ne se connaissaient pas. Ni l’un, ni même l’autre. Qu’importe. Ils apprendraient. Ils apprendraient comme ils apprenaient à connaître le corps de l’autre.
Leurs mains ne quittant pas une seconde leur corps, ils s’aimaient. Amano regardait avec douceur le corps fin et imberbe de ce samouraï. Natsuki observait lentement et calmement la cicatrice sur la hanche du ninja. Posant sa main dessus, Amano eu ses yeux qui se fermèrent et sa bouche se crispa légèrement. Son jeune compagnon su alors que ce n’était pas une question à poser, et que s’il voulait lui dire, il lui dirait, mais il ne le forcerait pas.
Nu, l’un contre l’autre, parsemant le corps de son partenaire de mille baisers tendres, Amano se trouvait à cheval sur Natsuki, sourire aux lèvres. Le Juunin connaissait. C’était loin d’être sa première fois. Des partenaires, il en avait eu. Demandant toujours une relation durable, aucun n’avait voulu, c’était histoire de se taper Amano, le cousin du Sanin Harunoyuki. Le ninja Yoshitaka n’en n’a jamais touché un seul mot à son cousin, car il savait que sinon, les pauvres hommes n’auraient plus de vie en cette heure.
Le samouraï accompagnait avec délicatesse le sourire de son ami, et, ses mains sur les hanches du ninja, il attendait un quelconque signe positif à son désir que percevait parfaitement Amano dans son regard. Ce dernier posa ses mains sur le torse de son compagnon en le guidant en lui.
Leurs mouvements étaient un seul. Leurs soupirs, unique. Leurs corps unifiés. Ils étaient un, à leur manière. Leurs lèvres se frôlaient, se croisaient entre deux soupirs. Puis s’adonnaient à de long et fougueux baisers. La chaleur de leur souffle, la douceur de leurs mouvements était parfaite. Mais un silence complet régnait. Pas un bruit ne venait troubler leur calme. Ils étaient seuls à entendre les soupirs passionner de l’autre. Ils étaient seuls à entendre leurs battements de cœur. Ils étaient unis, en silence, dans une obscurité parfaite, légère, percée par un ou deux rayons de lune se posant délicatement sur la peau pâle des deux jeunes amants.
Les draps se pliaient sous les agrippements des mains des deux hommes. Mais sans un bruit, ils restaient uni, ils restaient un et un seul. Amano avait un visage paisible, et seul ses yeux permettaient de savoir son bonheur, et seul les cambrements irréguliers de son corps permettaient de connaître ses sensations de plaisir. Natsuki avait ses mains contre les hanches du Juunin, et ne voulait pas lui faire du mal, aussi ses caresses, des hanches jusqu’au cœur, redescendant ensuite se poser sur le bassin, étaient d’une tendre délicatesse.
Aucun gémissement. Ce n’était pas utile. Ils ne demandaient pas à être entendu, mais juste à s’entendre, à se sentir en osmose. Qu’ils étaient beaux ainsi. Ils ressemblaient à une sculpture qui s’animait aux rayons de la lune, sans un bruit.
Leur regard se touchait, s’immobilisait, et leurs lèvres venaient se toucher pour ne plus se quitter. Ils allaient y arriver. Leur instant. Personne ne le leur volerait. Et peu importait si l’on entrait, l’un comme l’autre s’en fichaient éperdument. Ils ne demandaient qu’à rester ensemble, encore, toujours, pour l’éternité, leur corps à jamais nu, à jamais contre l’autre. Leur attirance se changeait en un amour passionnel. Pourront-ils ? Harunoyuki accepterait-il le fait que son petit, son tout petit cousin aime un samouraï de Tonada ?
Maintenant. Ils étaient enfin liés. Leur moment. Unique. Ils savaient enfin, dans leur silence, le plaisir de l’autre, avec l’autre. Mais leurs lèvres étaient toujours liées. Et après quelques secondes, leur baiser cessa, et un soupir de plaisir s’échappa du fond de leur gorge, à chacun.
Un sourire figé sur leur visage, des yeux emplis d’amour, Amano se laissa aller, s’allongeant contre le corps de Natsuki. Ils n’étaient plus unis physiquement, mais mentalement, c’était autre chose. Ils se rappelaient ce qu’ils venaient de vivre avec leur partenaire. Et le ninja comme le samouraï espérait que ça soit plus qu’une histoire d’un soir, d’un réconfort. Ils voulaient une suite. Chacun. Une suite…
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Amano Yoshitaka
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyDim 3 Sep - 16:58

Mais la lune se cachait, et le soleil pointait lentement à l’horizon. Amano le sentait, il devait partir. Se levant malgré la douce fatigue d’un effort commun, il s’habilla et, un dernier regard vers son compagnon, lui offrit un baiser, alors qu’il dormait, et se dirigeait vers la sortie. Il ne fut pas aperçut, et fort heureusement. Reprenant son manteau, son insigne de Konoha, il s’en retourna chez son cousin en hâte, car ce dernier se levait toujours de très bonne heure, et s’il ne voyait pas Amano dans le lit, il serait inquiet.
Un sifflement, il était repéré. Il devait changer de plan, de direction surtout. Et le bandeau ? Il était dans sa poche, aucun risque que l’on sache. Tournant sa tête vers ses poursuivants, ils étaient une dizaine. Il pouvait s’en sortir en combat singulier.
S’arrêtant dans sa course, il prit son Wakizashi entre ses mains et attendait ses adversaires. Il savait qu’il s’agissait des samouraïs les plus grands, les plus forts de la régions, et qu’il aurait sans nul doute beaucoup de difficulté à les vaincre, mais il n’avait pas le choix, de toutes les façons, ils gagnaient du terrain sur lui alors qu’il fuyait.
Ils étaient face à lui. Ils attaquèrent en même temps. Amano ne pu esquiver ni même tout parer. Aussi se fit-il blesser à plusieurs endroits. Il avait mal, mais qu’importe. Il fallait qu’il les mette hors combat, pour pouvoir fuir, rentrer chez lui. Mais si c’était le cas, il se ferait rechercher, et tuer. Il ne voulait pas mourir. Il devait tuer. Encore une fois tuer. Il n’avait pas le choix.

Blessé, il l’était énormément. Mais ses adversaires étaient tous à ses pieds. Mort. Il leur avait donné une mort douce et rapide. Seulement, il devait se hâter de rentrer. Le soleil pointait, et il perdait beaucoup de sang.

*** *** *** *** ** * ** *** *** *** ***

Ikuo ouvrit les yeux, quitta les lèvres de Kakashi et se leva, et s’habilla. Iruka regardait le jeune samouraï faire puis il fini par demander :
- Est-il sauvé ?
- Oui. Il se réveillera demain matin Iruka. Ne vous inquiétez plus pour votre ami.
- Merci infiniment Ikuo.
Le samouraï s’inclina et, fatigué, tomba sur le sol, endormi. Iruka eu un sourire en l’ayant rattraper dans sa chute, pour ne pas qu’il se fracasse la tête sur le planché, et fini par l’installer dans son lit. Cette nuit, il veillerait ses amis. Il leur devait bien cela.
Assit sur une chaise, à observer tantôt Kakashi, tantôt Ikuo, Iruka se demandait s’il était vraiment nécessaire que ce jeune samouraï pose ses lèvres contre celles de son ami. Mais en même temps, il semblait vraiment l’aimer d’un amour profond. L’amour que l’on peut avoir pour une personne sans même que celle-ci ne le sache et ne le ressente pour nous. Egalement, il ne savait pas ce qu’il allait faire quant au samouraï Nobutada, inerte dans la chambre.
Le Ninja et Le Samouraï Akatsukixk0.th
Après avoir pensé à l’enfance passé avec Kakashi, Iruka se leva et, se dirigeant vers la porte, fut assommé. Il n’eut pas le temps de savoir qui c’était, encore moins de se retourner pour tenter de discerner le visage de cette personne. Pourtant, il en connaissait le chakra. Oui, le puissant chakra… C’était Orochimaru. Malheureusement, il était loin d’être seul, et était venu sous l’insigne de l’Akatsuki, avec son très cher Sasori.
Orochimaru eu un sourire et, voyant tomber le Juunin sur le sol, applaudit Sasori, car c’était ce jeune homme et non lui qui venait de prendre par surprise Iruka. Mais il était tout de même là, fier de lui, et heureux d’être si proche de tuer, non seulement sa cible principale, soit Ikuo, mais également sa seconde cible, soit Kakashi. Les deux jeunes hommes étant trop faible ne pourront pas se défendre. Et Orochimaru ne comptait ni leur laisser le temps, ni même l’envie de se débattre.
Aussi, Sasori s’avança, toujours dans l’ombre, du lit où reposait Kakashi, pour le guetter, le temps que le Sanin s’occupe de ce microbe de samouraï maintenant ninja. Le jour pointait doucement, ils avaient mis du temps à arriver jusqu’ici. Il lui fallait faire vite.
Le jour pointait, certes, et Amano revenait, blessé. Pourtant, il savait son très cher grand frère en train de dormir, car à quatre heures du matin, Harunoyuki dormait encore. Il aurait le temps de se soigner et surtout de prendre une bonne douche chez lui, pour ne laisser aucune trace de sang chez son Sanin préféré. Mais quelque chose le stoppa dans son élan. Il le sentait. Et bien que son sang coulait abondamment, il ne pouvait pas le laisser libre dans Konoha. Entendant son frère le disputer parce qu’il aurait joué aux héros alors qu’il aurait pu l’appeler, et qu’il serait dans le lit d’hôpital, Amano souri et se dirigea en toute hâte vers Orochimaru, qu’il avait, grâce à son chakra, localisé dans la chambre de Kakashi et d’Iruka Sensei.
La main sur sa plus grosse blessure, au niveau de sa hanche, sur sa cicatrice, Amano courrait à perdre haleine vers les habitations des ninja. Son autre main au niveau de son Wakizashi, couvert de sang de samouraïs, le jeune Juunin arrivait en vue de la bâtisse. Il n’avait plus de temps à perdre.
Mais alors qu’il allait pour entrer, Orochimaru avait sa main prête à tuer Ikuo. La porte s’ouvrit brusquement, ce qui surpris les deux hommes de l’Akatsuki. Sasori sortit ses armes, pour défendre Orochimaru et aperçut, dans l’encolure de la porte, un jeune homme, couvert de sang. Un rire sortit du fond de sa gorge, avant de l’attaquer rapidement.
Amano leva la main avec son arme tenue fermement et le repoussa aisément. Il n’avait absolument pas préparé son attaque, et cela s’était ressentit. Le jeune Juunin Yoshitaka s’avança, avec un regard des plus triste et, crachant sur le sol du sang, se courba un peu. De la technique ou de la chance, personne n’a jamais su, mais il esquiva par ce geste l’attaque pressente de Sasori. Ce dernier commençait à s’énerver, mais Orochimaru le calma d’une parole, lui affirmant qu’il devait prendre son temps, et qu’il était l’élève du Sanin Harunoyuki Tsuka.
Sasori suivit les conseils de son maître et ferma les yeux. Amano eu donc le temps de faire un faible sceau de protection autour des lits où reposait Kakashi et Ikuo, ainsi qu’autour d’Iruka, par mesure de précaution. Il se sentait exténué, mais pour le moment, était seul à pouvoir les sauver. Sachant que Sasori n’avait pas encore réussit à le toucher, même blessé, Amano eu un doux sourire. Mais s’il devait se mesurer à Orochimaru, il savait que la donne ne serait pas en sa faveur.
Déjà, le Juunin avait eu de la chance de ne pas laisser une seule goutte de sang indiquer sa fuite, lorsqu’il mena son combat contre les samouraïs de Tonada. Mais maintenant, il lui fallait avoir de la chance pour vaincre Sasori et faire fuir Orochimaru. La pensée du ninja se figea sur un nom. Un nom de village de ninja et samouraï… Le village d’Utai. Son sourire resta fixé sur son visage, et Amano se mit en garde face à Sasori.
Ce dernier l’attaqua de front. Ils s’échangèrent de nombreux coups, mais ni l’un ni l’autre n’atteignaient son adversaire. Sasori en avait assez, il était exaspéré par cette situation, et décida de passer aux choses sérieuses. Malheureusement pour lui, il n’en n’eut pas le temps, et ce fut Amano, le premier, qui utilisa un Jutsu : « MizuHi » Le feu entoura le jeune Juunin, tandis que l’eau formait une sorte de protection autour de lui et de ce feu si pure que sa couleur portait sur le bleu. Une combustion parfaite, ou presque.
Sasori fut prit au dépourvu et se reçut ce Jutsu de plein fouet, sans aucune solution de le parer ou même de l’esquiver. Il était parfait, la maîtrise de l’eau de Kiri, et du feu de Konoha était impeccablement acquise par Amano.
Sasori était maintenant au sol, et ne bougeait ni ne respirait plus. Il était mort, cela ne faisait aucun doute. Orochimaru fut surpris par la puissance du Jutsu de ce jeune Juunin, mais se dit en même temps que, vu le professeur, c’était compréhensible, quoi que la technique ne ressemblait pas à celles employées par Harunoyuki.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyDim 3 Sep - 17:00

Le Ninja et Le Samouraï Orochimaru08fn6.th
Souriant alors, Orochimaru porta son attention sur ce jeune homme. Il pensait fort bien le faire adhéré à son groupe, de gré, ou de force. Mais vue l’état dans lequel il se trouvait, il était sûr qu’il n’aimait pas se battre, et n’aurait pas le choix que d’user de la force pour le convaincre d’être des siens.
Mais malheureusement pour lui, il n’aurait pas le temps de lui faire quoi que se soit. Harunoyuki avait ressentit le chakra d’Orochimaru, et celui de son petit cousin. Il arrivait, le Sanin du village du son pouvait le sentir. Alors, dans un dernier regard avec un sourire moqueur, Orochimaru s’éclipsa, repartant pour son village, ou du moins, pour le moment, sa planque, en expliquant la mort de Sasori.
Amano, épuisé, regardait partir Orochimaru par la fenêtre, et épuisé, tomba à genoux, crachant de nouveau du sang. Relâchant les sceau de protections autour des trois jeunes hommes, pour ne plus dépenser son chakra, Amano eu un faible sourire en entendant la porte claquer contre le mur de cette chambre où tous se trouvaient. C’était Haruno, son très cher grand frère, il en était persuadé. La main sur son cœur, le jeune Juunin régulait les battements de son cœur, ce qui lui était difficile. Il aurait aimé dire, tout va bien, regarde je suis en vie. Mais il ne le pouvait pas. Il était bien trop faible.
Haruno eu de grands yeux en arrivant ici. Iruka au sol, Kakashi sur un lit, Ikuo également, Sasori au sol et mort, et… Et son petit frère sur le sol, le sang coulant autour de lui, couvert de blessure. S’approchant, il ne pu s’empêcher de lui dire fortement, bien qu’au fond de lui la peur le gagnait :
- T’es idiot ou quoi ?! T’en fait exprès c’est ça ? Pourquoi tu m’as pas appeler ? Amano, regarde moi quand je te parle !!
- Haruno… … Ne t’inquiète pas… … (Lui affirma faiblement le cousin)
- Non mais, t’as vue ton état ! Amano !… … … AMANO !!
Il était au sol, les yeux clos, épuisé par tous ses combats, par toutes ses émotions, par le fait d’avoir tué et, parce qu’il avait perdu beaucoup trop de sang. Haruno le prit dans ses bras, plus qu’inquiet, et jetant un regard sur les autres, réveilla Iruka brutalement en lui criant, car énervé et surtout apeuré, ayant peur de perdre son cousin :
- Iruki !! Irako !!! MAIS REVEILLE-TOI BON SANG !!!
- Mmm… quoi… ? (Fit le ninja à demi réveillé)
- Occupe-toi de Kakashi et de l’autre. Je me casse.
- Si tu veux… (Ne réalisant pas qu’Haruno tenait Amano dans ses bras)
- Je serais à l’hôpital si on me cherche.
- OK.
Harunoyuki partit, laissant seul Iruka avec ses amis endormi, lequel réalisa peu de temps après que Sasori, de l’Akatsuki était mort, dans la chambre. Deux morts, Ryuu Nobutada, samouraï de Homa, et Sasori, de l’Akatsuki. Qu’est-ce qui se passait ?

Haruno courrait vers l’hôpital, sans prendre garde autour de lui. Arrivant, il déclara une urgence. On regarda, et on vit un homme couvert de blessure et dont il ne devait pas lui rester beaucoup de sang vue son état. Les infirmiers l’amenèrent dans une salle d’opération, et l’on fit attendre Harunoyuki dans le couloir. Il tournait en rond, il avait peur de le perdre, son petit cousin.
Dix minutes… toujours personne ne sortait de la salle d’opération. Les bras croisés, le regard sur le sol, parfois sur la vitre opaque, il repensait à leur enfance, et revoyait Amano tout petit, lorsque, pour la première fois, bien que lui même n’était pas très grand, il l’avait prit dans ses bras.
Une heure… Enfin, les médecins sortaient, les infirmiers aussi, et Amano aussi, sur un lit de transport, en fait, ils l’amenaient dans une chambre. Une question fut posée à Haruno, et il préféra demander à ce qu’Amano soit mi dans une chambre seul. On lui dit alors que le Sanin Yoshitaka serait mit dans une chambre, seul.
Le Sanin. Il fut tout d’abord surpris, puis hocha la tête. Pourquoi pas, Amano Sanin, c’était pourtant ce qu’il attendait. Mais comment aurait-il fait ? Il n’avait accomplit que des missions… … Pourtant il revenait toujours en retard. Haruno venait de comprendre. Il lui avait caché cela, toutes ses missions, ce pourquoi il partait toujours en douce le soir, et qu’il ne revenait qu’au petit matin, prenant une douche et se couchant pour une ou deux heures tout au plus.
On lui affirma que le jeune Sanin était hors de danger. Aussi, il pouvait rester à son chevet s’il le désirait. Amano était couvert de fils, de tuyaux, il était relier à plein d’appareil mesurant pouls, respiration, taux de… Enfin, à beaucoup d’appareil de mesure. Il était assisté pour sa respiration, il n’était pas très beau à voir, mais on moins, il était en vie.
Harunoyuki prit une chaise et se plaça juste aux côtés de son cousin, les yeux relativement triste. Il n’avait pas envie de lui crier dessus, quoi que, si, mais, pour lui dire qu’il aurait mieux fait de l’appeler plutôt que de vouloir jouer aux héros. Puis, prenant la main de son cousin, il commença à lui dire, tout doucement, comme pour ne pas le réveiller ou se faire entendre :
- Tu sais Amano, j’ai vraiment eu peur cette fois. Mais je maintiens que tu aurais du m’appeler plutôt que de vouloir jouer les supers héros. Ce n’est pas un jeu. Lorsque l’on se bat c’est… Pour protéger la vie de quelqu’un qui nous ait cher. Je voulais te dire aussi que je suis fier de toi. Va pas croire que je te complimente mais… C’est bien… Tu as fait ton parcours tout seul. Tu as beaucoup grandit Amano. Même si tu restes le tout petit bébé que j’ai porté une fois dans mes bras, tu as beaucoup grandit et tu es devenu fort.
Inspirant fortement, une larme perla sur le visage du Sanin. Après tout, personne ne pouvait le voir, il ne risquait pas de passer pour un sentimental. Pourtant, peut-être qu’un jour il lui dira vraiment, à son petit frère, qu’il est fier de lui. Son tout petit Sanin. Harunoyuki avait la main dans son petit Amano entre les deux siennes et espérait qu’il se réveille vite. Il lui fera la morale, comme à chaque fois, le charriera un peu, lui ébouriffera les cheveux et finalement lui proposera de venir chez lui.

Iruka lui, veillait sur le réveille de Kakashi, qui ne saurait tarder d’ailleurs. Une fois qu’il serait debout, avec Ikuo, il leur expliquerait tout et ils iraient à l’hôpital voir Haruno, et pour avoir une idée de l’état de santé d’Amano. Oui, c’est ce qu’il fera. Mais pour le moment, il devait songer aux morts dans la chambre.
Se dirigeant une fois de plus vers la porte, il l’ouvrit et appela quelques Juunin. Ces derniers emmenèrent les corps de Ryuu Nobutada et de Sasori, d’une part au Kage, pour qu’il soit mit au courant, et d’autre part, ils les enterreraient, par respect.
Iruka s’assit au chevet de Kakashi, et, lui souriant, hocha la tête avant d’aller se préparer un bon café, et d’en prévoir pour les deux jeunes hommes également.
Revenant dans la chambre, il remarqua que Kakashi n’était plus dans le lit. Il le chercha du regard et, le voyant accoudé à une fenêtre, s’approcha de lui lentement. Une fois proche, il lui tendit la tasse avec un grand sourire qui lui ressemblait tant.
Kakashi le remercia d’un signe de tête, mais il semblait lointain. Il avait son masque sur le visage, et seul Ikuo l’avait vu sans. Ses lèvres, aux yeux du jeune samouraï étaient magnifiques, et il restait le seul à les avoir vue. Tous cherchaient à le voir sans son masque, et personne ne le lui avait pourtant enlevé. Ils respectaient trop Kakashi pour cela. Même Iruka qui dormait dans la même chambre que lui n’osait pas lui retirer.
Kakashi fini par poser la tasse de café sur le rebord de la fenêtre et, tournant les talons, partit de la chambre. Iruka eu à peine le temps de lui dire que Amano était à l’hôpital et qu’Haruno était à son chevet. Mais cela, Kakashi s’en fichait, il avait besoin d’être seul, et de pleurer. Le fait qu’Ikuo tue sa sœur de sang froid lui avait rappelé de mauvais souvenir, mais plus encore, le fait qu’il perde tout son village. En fait, il avait fait un retour dans le passé, et il avait besoin de solitude pour y réfléchir calmement, autant qu’il voulait être seul pour pleurer sans qu’on ne le sache.
Harunoyuki et Amano attendront bien quelques minutes de plus. Il devait faire le vide dans sa tête, car si un ennemi venait, il ne pourrait pas se battre, il serait bien trop perturbé pour cela. Aussi, il devait s’isoler. Mais, parfois, il est préférable de se confier à quelqu’un, plutôt que se parler pour tenter de se comprendre. A deux, la vie est bien plus facile, et l’on se comprend mieux. Tout seul, on se perd souvent.
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MessageSujet: Re: Le Ninja et Le Samouraï   Le Ninja et Le Samouraï EmptyDim 3 Sep - 17:00

Le soleil pointait à l’horizon, il ferait beau et doux aujourd’hui, cela égaillera quelque cœur perdu. Les oiseaux étaient présents également, et leur chant clair réveillait plusieurs endormis. Quant au vent, il se faisait présent mais discret. Suffisant à donner un peu d’air frai dans certaine situation, un peu de pureté dans d’autre. Mais aujourd’hui, tout était calme, la ville aussi.
Ce matin était vide de monde. Konoha émergeait d’un long et profond sommeil, qui ne fut pas le cas de tous. Certain se sont battu, d’autre ont préféré s’amuser, certain même sont partit. Mais la plupart dormaient paisiblement, en rêvant de devenir Kage, comme un certain Naruto.
Ce dernier parcourant les rues de Konoha à tout vent. Il n’avait rien à faire de sa journée, lui avait on assuré, et il voulait inviter Sakura ainsi que Sasuke à mange un ramen. C’était ce qu’il avait trouvé de mieux à faire aujourd’hui.

Kakashi avait beaucoup pleuré, beaucoup pensé à lui même, et à son passé avec ses amis. Maintenant, il était temps pour lui de retrouver Harunoyuki et Amano à l’hôpital. Il devait savoir ce qui se passait, ce qu’il était arrivé pendant qu’il dormait, et surtout, si tout le monde aller bien. Il aimerait trouver sur son chemin Iruka, ou même Ikuo, peut-être pour parler avec, finalement, et qui sait, se confier. Car, pour une fois, il en avait besoin. Il voulait parler. Oui, mais à qui ? Iruka, s’il était là…
Il ne l’avait pas remarqué, mais son camarade de toujours était assis près de lui depuis maintenant deux minutes. Lorsque le Juunin Hatake tourna le visage, il le vit. Souriant alors, il s’assit à son aise et commença doucement :
- Tu sais Iruka, je te remercie d’avoir veillé cette nuit.
- Comment le sais-tu ? (Questionna son ami, surpris)
- Je t’ai entendu plus d’une fois aller te chercher un café. (Répondit-il joyeusement)
- Ah oui, ce détail là.
- Oui, CE détail. Enfin, j’aimerais te parler sérieusement.
- Je t’écoute Kakashi. Je t’écoute.
- Bien voilà. Tu te souviens sûrement de notre enfance, lorsque je t’ai dis que… Que j’avais peur de perdre mes amis.
- Ouais, je m’en suis souvenu lorsque tu étais dans cet état et qu’Ikuo t’aidais.
- Et bien, c’est cela, ce de cela dont j’avais peur, lorsque notre nouvel ami, Ikuo, a tué sa sœur. Tu sais, j’ai été surpris d’abord.
- Tu m’étonnes. (Le coupa Iruka avec de grands yeux, mais attentif aux paroles de Kakashi)
- Mais, j’ai compris par la suite qu’elle lui avait demandé, et c’est là que je me suis souvenu… Tu t’en rappel… N’est-ce pas… Tu sais… Tu sais ce que j’ai fais, il y a quelques années…
- Kakashi… Oui, je m’en rappel.
- Je ne te remercierais jamais assez d’avoir était là pour moi.
- T’inquiète. Et puis, les amis c’est fait pour ça. Pas vrai ? (Fit-il en souriant pour rassurer Kakashi)
- Tu as sans doute raison Iruka, sans doute. Mais je voulais te dire aussi que… J’ai eu peur.
- Tu as eu peur ? De quoi ?
- J’ai eu peur de vous perdre vous aussi.
- A cause d’Orochimaru c’est ça hein ?
- Effectivement. A cause d’Orochimaru. Mais en même temps…
- Chuuuut. Et écoute moi. (Le coupa Iruka en plaçant son index devant la bouche de son meilleur ami) Je sais ce que tu as enduré ok, j’étais là, avec toi. Je sais que tu n’aimes pas te confier, tu nous le rappel assez souvent. Mais… Nous, on sera toujours là si jamais un jour tu te décides à parler, à sortir de ta carapace qui ne fait que te tuer à petit feu. En regardant mieux autour de toi Kakashi, tu comprendras que beaucoup de monde aimerait savoir plus de chose sur toi, pas spécialement pour leur plaisir personnel, mais surtout pour pouvoir t’aider. Et ces gens sont tout proches de toi.
Kakashi ne parla pas plus. Il regardait simplement dans les yeux son ami, lequel lui faisait une belle morale. Tout en l’écoutant, il sentait ses yeux le brûler. Il allait pleurer, et cette fois, oui, cette fois, il ne les retiendrait pas, ses larmes. Se rapprochant lentement d’Iruka, le fils de Sakumo secoua la tête et, regardant encore un peu Iruka, laissa des larmes perler sur ses joues.
Son ami fut surpris, mais aussi heureux que, pour une fois, il pleure devant lui, sans qu’il n’aille le chercher. Iruka le prit dans ses bras, comme un grand frère le ferait en voyant son petit frère pleurer, et, souriant, resta ainsi pendant quelque seconde, sans rien dire. Il avait besoin de ce moment, alors il lui laisserait. Cela faisait depuis trop longtemps qu’il aurait du se lâcher de la sorte, et maintenant qu’il le faisait, il ne fallait surtout pas le brusquer, de plus, ce n’était pas le genre d’Iruka de brusquer et de forcer ses amis.
Après ce moment, les deux hommes se levèrent et partirent pour l’hôpital, où se trouvait déjà Ikuo, en compagnie d’Harunoyuki, lequel était toujours au chevet de son petit frère.
Arrivant doucement, les yeux de Kakashi ne reflétant en rien qu’il avait pleuré, ils saluèrent le Sanin Tsuka, et demandèrent ce qui s’était passé. Après la remise à niveau question des informations, Iruka, Ikuo et Kakashi furent surpris d’entendre qu’Amano était… Sanin. De la bouche de son cousin, ça ne pouvait pas être une plaisanterie, il ne riait jamais en ce qui touchait de près ou de loin Amano.
Observant le jeune homme avec respect, Kakashi eu un sourire satisfait. Pourquoi, parce qu’il savait depuis longtemps qu’Amano faisait tout pour le devenir. Alors il était heureux pour lui. Entrant dans la chambre, il posa une main sur son front et, lui glissant un mot pour le félicité, ressortit aussitôt, puisqu’il fallait le laisser dormir. Il était plein de tuyaux, mais au moins, il était sain et sauf.
Ikuo regardait avec calme Kakashi, mais surtout avec soulagement. Il était lui aussi en pleine forme, et c’était là tout ce que demandait le jeune samouraï. Posant son regard sur le jeune homme du nom d’Amano Yoshitaka, Ikuo offrit un sourire protecteur. Il ne le connaissait pas, mais sentait en lui une grande fragilité, tout autant qu’une grande force. Il l’aiderait, qu’il le connaisse ou non, il en faisait le serment.
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